mercredi 26 septembre 2007

Intégration au Japon : quand on veut, on peut !

Même si certains ont des problèmes avec les services d’immigration au Japon, je reste persuadé que, pour qui s’en donne les moyens, l’émigration et, surtout, l’intégration au Japon restent choses possibles pour les étrangers. Bien entendu, il y a des astuces à connaître et des erreurs à éviter.
Par exemple, le fait de parler japonais. Combien d’étrangers sont persuadés – à tort – que mieux ils parleront japonais mieux ils s’intégreront ! Quelle connerie !
Des gens qui parlent japonais, les Japonais en ont déjà plein chez eux, merci, ils ont pas besoin d’en importer ! Qu’on le sache : les Japonais sont fondamentalement racistes. Un étranger ça ne parle pas japonais, ça parle É-TRAN-GER ! De préférence l’étranger standard (= l’anglais), mais un peu d’exotisme chic (français, italien) peut constituer un bonus non négligeable.


J’aimerais donc vous parler d’une famille d’immigrés italiens qui ont non seulement réussi leur intégration au Japon, mais y sont carrément devenus des stars.


Dans les années 80, Mario, modeste plombier, décide de partir au Japon. Analysons ses chances :

1- Il parle 2 langues, l’italien évidemment, langue complètement suave aux oreilles nipponnes puisque comprenant les mêmes phonèmes que la langue japonaise, mais également l’anglais. Comment ne pas craquer lorsqu’il se présente : "It’s meeee. Maaario." ?
2- Il est plombier. Dans un pays régulièrement victime de tremblements de terre, autant dire que c’est pas le boulot au niveau des canalisations qui manque.
Le père Mario a donc tout bon et c’est armé d’un forte détermination qu’il débarque au pays du soleil levant. Après quelques mois de petits travaux ingrats (baito, comme on dit) à chasser des singes près de Saruyama ou dans une usine de ciment, il peut enfin exercer son métier : la plomberie.

Bénéficiant d’une politique de regroupement familial, il encourage son frère Luigi à le rejoindre. Plombier comme son frère, Luigi délaisse cependant rapidement les tuyaux, fasciné par la culture japonaise. Lui parle-t-on de kaidan et de maisons hantées, il s’empresse de les explorer à la recherche de fantômes ! Après une visite minutieuse du Japon, Luigi tombe sous le charme de Miyajima, île magnifique où prolifèrent les daims, et décide de s’y installer définitivement.

Aujourd’hui, Luigi vend des huîtres cuites à Miyajima et s’est parfaitement intégré au Japon.

Alors, quand on vous dit que c’est possible !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Complètement barré toi ^^ j'aime :D !!

Renaud a dit…

Mario n'est pas plombier !
http://battlefrite.com/battlefrite/2011/05/la-verite-sur-mario/
Juste comme ça :p

Anonyme a dit…

Le pire c’est que j'ai tout gobé à la première lecture (ne ris pas connard)...

 
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