samedi 29 mai 2010

Comme en France, alors ?!

Parmi les premières fois auxquelles j'ai eu droit cette année, il y a eu la première fois que t'as l'impression d'être en France alors que t'es à Tôkyô. Quand ton train arrive pas à l'heure.

J'ai passé une année entière au Japon, y suis retourné de nombreuses fois, ai emprunté tous les systèmes ferroviaires, JAMAIS j'ai eu le moindre retard pour quelque raison que ce soit.

Et là, en 2 semaines sur Tôkyô, j'ai eu droit à des retards quasi-quotidiens, que même quand ça n'affectait pas mon transport personnel, je voyais bien que sur l'écran du wagon on indiquait un retard quelque part sur la ligne. Entre deux pubs.

J'ai même dû attendre plusieurs minutes sur le quai le dernier train de la journée, occasion pour Akiko de nous expliquer que sur cette ligne-là il y avait régulièrement des suicides, parce que c'est la ligne orange et que la couleur orange attire les suicides. C'est pas les employés de France Télécom qui la contrediront...

Donc je retire tout le bien que j'ai dit sur la ponctualité des trains japonais. Que la ponctualité, hein !

vendredi 14 mai 2010

Les gens qui baisent pas.


Comme les copains de levelfive m'avaient demandé de faire des photos dans des game centers, je suis allé dans des game centers. Pour m'apercevoir que les photos y sont interdites.
Au début tu comprends pas pourquoi.
Et puis tu trouves des bonnasses pas trop habillées en train de se défoncer sur le dernier Beatmania, et là tu piges que tout le monde prend pas forcément que ses potes en photos.

Donc tu feras qu'une seule photo en loussedé, celle-ci :


Je te présente donc un des camps d'entrainement de l'armée japonaise. Ben oui : d'un côté on apprend aux Japonais à piloter des Gundams dans des soi-disant game centers, d'un autre côté on construit des Gundams grandeur nature soi-disant pour décorer, et à l'autre bout de la chaîne on construit des petits robots qui marchent comme les humains, ni vu ni connu, soi-disant pour aider les personnes âgées.
Et bien sûr ces 3 étapes ne sont absolument pas liées à l'invasion prochaine de la Corée par des robots géants. Pas du tout.

Donc c'est là, dans ces grosses cabines, que la jeunesse japonaise se forme au pilotage de mechas. Et tu remarques un siège à côté de chaque cabine.

Pour les meufs.

Ben ouais, mec, tu sais bien que les filles mouillent direct devant un uniforme et que ça fantasme déjà grave sur des pilotes de ligne, alors imagine un PILOTE DE GUNDAM ! Paie ta classe de beau gosse.

Donc le futur pilote vient avec sa copine, qui – évidemment – se fait grave chier pendant les manœuvres de monsieur, mais au moins le projet Marduk pense à elle et lui permet de s'emmerder assise.
Pays du service, toi-même tu sais.

Si je te parle de Gundam, c'est parce que la veille de mon départ j'ai eu une première fois d'otaku. Nous marchons tranquillement dans un Akihabara pluvieux quand soudain nous sommes attirés par une voix nous expliquant que là, derrière-les-rideaux-derrière-la-grosse-tête-de-Gundam, il va y avoir un seiyû talk. Comme c'est du Gundam, je me vois déjà assister aux meilleures saillies de Char Aznable par Ikeda Shûichi en personne.

Mais pas du tout.

En fait il s'agit d'une campagne de pub pour le lancement du jeu en ligne SD Gundam Capsule Fighter. Et là, dans la pièce, c'est que des gens qui baisent pas. Que des hommes, que des membres du Club Gundam, des vrais otakus qui savent pourquoi ils sont là, limite ils ont réservé.

Et la seiyû, c'est Sasaki Nozomi, qui tient le rôle de l'opératrice dans le jeu. Ah. Elle a de très jolies jambes, une très jolie copine dans la vraie vie (dont je n'obtiendrai pas le numéro de portable cette fois-ci), mais euh... elle est là pour dire 3 lignes de texte, et pour jouer au jeu pour la première fois de sa vie, donc elle est juste pathétique, mais quand même moins que les membres du Club Gundam qui l'encouragent comme s'ils étaient eux-mêmes des persos de dessin animé.

On s'est barré.

mardi 4 mai 2010

L'irrésistible désir d'ascension des Japonaises.


Ah, les Japonaises !

Y a-t-il un seul blog sur le Japon qui ne s'attarde pas régulièrement sur le cas des Japonaises ?
Pour le cul, évidemment.

Fort heureusement, tu auras remarqué qu'ici, on parle pas trop de cul. On essaie d'avoir un regard neuf sur le problème. Oui, la Japonaise est un problème.

Si tu es un consommateur averti de films pour adultes, tu es déjà au courant : la Japonaise est bruyante. Et affamée (qu'est-ce que c'est que cette manie qu'elles ont toutes de réclamer du kimuchi quand elles baisent ? C'est n'importe quoi, ce pays !).

Si les jappements nuptiaux peuvent en exciter certains, j'ai personnellement du mal avec le bruit en général et avec le bruit évitable en particulier.
Par exemple le bruit des chaussures.

Au pays des kunoichi qui se déplacent sans bruit, c'est quoi ces gamines qui traînent leurs putains de savates ?
Et surtout C'EST QUOI CETTE FAÇON QU'ELLES ONT DE CLAQUER TOUT LE TEMPS CONTRE LE SOL ET EN PARTICULIER LES ESCALIERS ?!!

Vous avez remarqué ça, dans les gares ? Les nanas sont juste INCAPABLES de monter un escalier sans faire claquer leurs godasses contre les marches ! Et je suis bien placé pour connaître le problème, puisque Mme Patrick me fait le coup à chaque fois. J'ai beau lui expliquer, lui demander, non. Incapable. Quelque soit le type de chaussures.

Même avec des baskets, la Japonaise doit pousser de toutes ses forces contre le sol. Elle ne veut pas avancer, elle veut s'élever.

Tu vois, on y arrive (Ph.D de pornosociologie, les manos, je fais pas semblant) : la Japonaise baise du médecin ou de l'avocat pour s'élever socialement et claque contre les escaliers pour s'élever physiquement.
L'élévation spirituelle, en revanche, c'est pas encore au programme...

Allez, médecin, remets-moi une cartouche, c'est toujours ça que ta jolie assistante aura pas !
 
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