vendredi 20 avril 2012

Et la magie disparaît...


Tu appartiens peut-être à cette race de gens qui kiffent le gokkun, ceux que ça excite de voir toutes ces "chiennes la bouche pleine de foutre", elles en avalent des litres, qu'elles sont sur le point de s'en étouffer. Et vas-y que je fais des bulles avec, j'y roule ma langue d'esclave soumise au jus de ta queue, j'en recrache un peu pour mieux le ravaler ensuite, je déguste ta crème jusqu'à la dernière goutte mon amour.

Bon. Comment t'expliquer...

Figure-toi qu'à force d'avoir mes potes impliqués dans le milieu du porno, mon fidèle Tarô a fini par faire l'acteur lui aussi, mais pas avant d'avoir servi toute la journée comme assistant assigné au foutre et à la gestion de ces demoiselles. Entre les moches qui reviennent en pleurant d'une scène où elles n'ont même pas été pénétrées (merci les mosaïques) et les bonnasses qui font leurs caprices de stars, y a de quoi raconter.

Mais l'astuce du jour, c'est que la fameuse semence qui s'écoule de leurs divers orifices n'est autre que :

Voilà, donc en fait tu es encore plus déviant que tu ne l'imaginais : ça te fout la gaule de voir une nana boire du jus de banane. Ben c'est bien la peine qu'on se casse le cul à mettre des tentacules dans nos porns, tiens !

mardi 10 avril 2012

Sakura manko.

La dernière fois que j'ai posé mon cul sous des arbres, c'était au pied du château de Wakayama, happé par un groupe de vieux déjà un peu faits qui voulaient discuter avec le gaijin. Qui les a bien calmés lorsqu'il a fallu composer un haïku en guise d'au revoir et qu'il s'en est sorti avec le ton que tu me connais.

Rien de tel cette année, car tu le sais : la gente tokyoïte passe le Hanami chez son ami juif, Yoyogi Cohen. Au programme : biture et excès en tous genres chez la jeunesse homosexuelle qui s'ignore, modération et tentatives de drague timide chez les adultes que nous sommes, soucieux de ne pas être vus en positon délicate puis multipostés sur Facebook. Le tout sous la vigilance des 3 flics chargés de gérer 2 millions de visiteurs et d'un Zeppelin de la NSA.


Tandis que le cagnard met les Japonaises au supplice, ça boit et ça mange des trucs bien préparés si tu étais là tôt, des yakisoba jusqu'à la nausée si tu arrives à la bourre et que tu pestes parce que bonne chance pour réussir à phoner tes potes quand ils sont installés au milieu d'une zone non couverte. Discussion avec des demoiselles trop chères pour toi, qui bossent pour des banques privées et parlent couramment anglais, mais épargnent toute condescendance au salaryman que tu es, parce qu'elles ont pas l'air beaucoup plus malignes ou riches que toi le cul sur une toile bleue. Et sans leurs Louboutin.


Mais le vrai spectacle, c'est quand tu t'es bien rempli et que tu aimerais te purger un peu. Là, ça devient les queues de Disneyland, permanentes et self-disciplined, pour arriver dans des gogues d'une étonnante propreté au regard de leur fréquentation. Tu boufferais pas par terre, mais ça sent déjà pas la pisse, c'est dire le miracle. Le tout en compagnie des poubelles du jour, parce que c'est bien la peine de se faire chier toute l'année à trier les ordures ménagères quand tu pourrais simplement rouler tout en boule dans une toile bleue et demerden Sie sich.


A 15h il fait déjà soleil couchant, alors tu te couvres et tu continues ta journée à Shibuya qu'est pas loin, tu te tapes des crises de rire en écoutant les énièmes doléances des Japonaises quant aux hommes de l'archipel et en pensant à tous ceux qui s'inquiètent de la réussite d'un mariage "mixte" ; effectivement, tu peux t'inquiéter d'un éventuel choc des cultures quand tu sais comment ceux qui partagent la même culture ont déjà une propension phénoménale à passer à côté du bonheur. Pour se plaindre ensuite, bien sûr, sinon c'est gâché.

Les cerisiers ? Euh... De quoi tu me parles ?
 
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