mardi 25 janvier 2011

Et l'amour, enculé ? (part.2)


Comme il est 2h47 du matin et que j'arrive pas à dormir, je m'en vais te pondre un autre article qui dit pas du mal.
Et puis c'est pas comme si j'avais un blog devenu à 90% illisible et qu'il me fallait pondre de nouveaux articles pour camoufler le carnage des anciens...

Alors aujourd'hui je vais te parler d'un truc, que j'arrive même pas à croire que je l'ai pas déjà mentionné tellement c'est au fondement même de ma pratique du japonais.

Je vais te parler d'Akino Arai.

Contrairement à toi qui l'a découverte avec le fameux "Voices" (putain, full natsukashii dans ma face) dans le fabuleux Macross Plus, moi je l'ai découverte par hasard, que c'était même pas son nom sur la pochette de l'album.
Un de mes potes était parti au Japon et en avait rapporté plusieurs albums, dont un qui s'appelait Goddess in the morning. Ouais, je sais que tu kiffes "Reincarnation" sur cet album, mais moi j'ai surtout craqué pour "Ucraine". Juste des meufs qui chantent en yaourt sur du groove, je kiffais.

Et puis il y a eu "Voices", et comme tu sais que j'ai l'oreille absolue, ben je me suis dit : "HEEEEEEEEEEEYYYY, mais je la connais cette meuf !!!".

A partir de là, j'ai commencé à faire des conneries, genre acheter Sora no Niwa (et non pas Sora no Mori, qui est un best of) pour quelque chose comme 255 Francs.
Pas que j'ai regretté le moins du monde, mais quand j'y repense, ça fait une somme.

Alors Akino Arai, je kiffe sa voix, je kiffe les arrangements (forcément, c'est Yôko Kanno), que quand t'écoutes des trucs comme "Kôru suna", ben juste tu casses ta pipe.

Alors évidemment, tant que j'étais pas une brute en japonais, je me repaissais de la voix sucrée d'Akino (oui, tu as remarqué, j'ai un truc avec les voix sucrées) qui disait des trucs tout doux dans mes oreilles, ses mélodies, tout ça tout ça.
Et puis c'est après que ça s'est gâté. Quand j'ai commencé à comprendre les paroles.

Parce que, sérieusement, la meuf qui sait pas composer une chanson sans utiliser les mots "kaze", "mori", "sora" et "yume", c'est à croire qu'elle sous-traite sa créativité aux mêmes Chinois que Square Enix.

Donc rapidement tu commences à être gavé de tant d'originalité.

Donc tu fais un break.

Oui mais voilà : t'es aussi un mec qui regarde des dessins animés. Et donc fatalously, quand Akino elle fait des chansons de dessins animés, ben ça fait du bien dans tes oreilles tout comme la langue de Risa Murakami dans ton anus et tu te dis "oh putain, c'est bien, ça !" (mais en fait là je romance un peu, parce qu'en vrai j'ai entendu cette chanson directement sur l'album, et c'est quand un pote m'a fait découvrir Noir que j'ai dit : "HEEEEEEEEEEEYYYY, mais je la connais cette meuf !!!"). Pareil pour l'album suivant, RGB, quand j'ai entendu "Kanaete", ben juste tu fonds, quoi. Sinon c'est que t'as pas de cœur, et alors forcément ça m'étonne pas que tu viennes sur mon blog juste pour lire du mal et faire "hin hin hin" avec ton air suffisant de petit con.


Du coup je réalise que j'ai acheté presque TOUS les albums d'Akino, même si je les écoute presque jamais ces temps-ci que je la trompe pour des compositeurs un peu plus high-level (Iwasaki Taku, si tu me lis, sache que ta musique me fait le même effet que Risa Murakami). Tiens, par exemple, sur ce super album qu'est "Furu Platinum", il y avait cette chanson, "Ai no ondo" qui me faisait grave penser à la mère de Hyôga, qui repose dans son cercueil au fond d'un lac polaire. Évidemment à cause des paroles :

深い深い海の底
長いこと眠ってたみたい
なんにも聞こえない
もう痛いこともない
早くあなたに会いに行かなきゃ
なのにひどい服を着てる
水の中を泳ぐ
でもきっと待ってて
今も愛の温度抱いてる
胸にまだあたたかいの

あなたと出会ったのは
街中に花が咲くころ
公園の噴水
もうすぐそこへ行く
そして白いベール被るの
永遠に誓うと言うのよ

見える 光る水面 (← mec, je te le dis, quand tu prononces 水面 "minamo", juste t'es un beau gosse)
花を散らして待っていて
愛の温度抱いてる
胸にまだあたたかいの

深い深い海の底
長いこと眠ってたみたい
なんにも聞こえない
なんにも聞こえない

Ah ben oui, si t'as jamais regardé les Chevaliers du Zodiaque, tu peux pas comprendre. Mais tu pourras toujours essayer de venir m'apprendre pourquoi NoLife ça bute....

Tiens je t'en mets une dernière, parce que depuis quelques temps elle bosse davantage avec le groupe Zabadak qu'avec Yôko Kanno et ça s'entend.

Voilà.

Je voulais juste que tu saches que tout est parti d'Akino, elle est mon alpha, et en réécoutant ses morceaux ce soir, je la soupçonne d'être mon omega aussi. Ah ben oui, si t'as jamais joué à Xenogears, tu peux pas comprendre.

PUTAIN MAIS QU'EST-CE QU'ON VOUS APPREND À L'ÉCOLE ?!

lundi 17 janvier 2011

Qué pasa ?

Comme vous l'avez sans doute remarqué, certaines images ont disparu. Mon compte Flickr a visiblement été supprimé, et je soupçonne un acte malveillant. Les images encore visibles ont été sauvegardées, si elles disparaissent dans les prochains jours je les remettrai en ligne, mais pour le contenu plus ancien ça semble mort.

Cela nuit bien évidemment au contenu du site, qui se base énormément sur des images, et le travail titanesque à fournir pour retrouver mes photos, les retoucher, et les remettre en ligne, sorry, j'ai pas que ça à faire (ce qui est rassurant, quelque part...).

Je suis un peu partagé entre penser que c'est la fin de ce blog, et me dire qu'après tout il y a des trucs bien plus importants et que même si les articles anciens ont été saccagés, rien ne m'empêche de continuer à publier.

On verra... (mais tu me connais, je lâche pas facilement la reuf'. ;-D)

dimanche 16 janvier 2011

Plein ta gueule pour pas un rond.


Tu le sais, je ne regarde pas la télé. En revanche, il m'arrive de passer sur ForumJapon, et comme on m'annonçait ce soir une émission sur les Japonais qui ne baisent pas/plus ("l'Empire des Sans"), tu penses si j'étais à l'affût de la moindre connerie débitée, pornosociologue que je suis.

Eh ben j'ai pas été déçu. Un bon reportage de merde comme on les aime, tout dans l'approximation et le cliché forcé. Et comme mon décodeur TNT permet d'enregistrer l'émission, c'est bien ce que j'ai fait, et je me la repasse maintenant pour te démontrer à quel point les médiocres à l'origine de ce projet auraient dû s'abstenir.

1) approximation et désinformation sont les 2 mamelles du reportage de merde.

A sept minutes dans le reportage, on nous présente Rina, en nous affirmant que "les divorces restent rares". "Rares", pour moi, c'est moins que "peu fréquents". Sauf qu'évidemment le reportage a oublié que le téléspectateur un peu curieux ou un peu cultivé va aller chercher les chiffres exacts sur le net et obtenir des résultats concrets.
Non seulement 27% ne correspond pas exactement à ce qu'on peut estimer "rare" (ça fait 1 sur 4), mais en plus c'est un chiffre supérieur au chiffre annoncé pour la France. Bien joué les mecs, argumentation solide et tout.

On s'intéresse ensuite un peu plus à notre amie Rina :
a) Rina nous dit : "j'ai décidé que". Le choix lui revient, c'est bien elle qui a décidé d'arrêter les relations sexuelles.
b) toujours fière de sa connerie, la meuf avoue : "un jour je lui ai dit que nous ne recoucherions pas ensemble tant qu'il n'aurait pas une situation financière plus stable". On appelle ça du chantage sexuel, et je t'apprends que tu es juste une grosse salope qui mérite la peine de mort, heureusement encore en vigueur dans ton pays. La nana insiste : "si ta situation s'améliore, on verra". Tu sais comme moi ce que signifie le "on verra" japonais : c'est ce que tu sors à la vendeuse de fringues après avoir essayé des millions de trucs et que tu te casses sans rien acheter.
Donc la nana assume clairement le fait d'être la dernière des roulures, qui pense que la relation sexuelle est un instrument de pression et non un acte d'amour.
Sa copine, qui suinte autant l'intelligence que Rina la joie de vivre, a bien compris son propos : avoir exploré la richesse du sexe, c'est avoir essayé toutes les positions.

Si le mari veut aller baiser ailleurs, je ne peux QUE L'ENCOURAGER !

2) Je fais un reportage sur le Japon sans comprendre le japonais.

Le mec qui traduit 面倒くさい par "je suis fatigué", comment tu peux lui accorder le moindre crédit ?
C'est le contre-sens par excellence. Il ne dit pas "je suis fatigué", mais "c'est chiant". Donc le problème ne vient pas de lui, mais de ce qu'on lui demande de faire. Si t'avais compris la nuance, peut-être que t'aurais eu une chance d'aller chercher la vraie info qu'il te fallait. Mais non.
En même temps tu parles de "l'épouse" de ce Fumio, alors que le mec est visiblement pas marié. Est-ce que tu sais au moins de quoi parle ton propre reportage ?...

Et ça continue avec la traduction de "文句言われる" par "on va m'embêter". Non, mec, le gars est en train de t'expliquer que sa meuf lui CASSE LES COUILLES et que sa cabine de porn, c'est son havre de paix, l'endroit où personne le surveille et où personne vient lui pourrir sa vie.
C'est ÇA que le mec est en train de t'expliquer. Et tu passes à côté, parce que tu préfères ton voyeurisme de gars qui se trouve dans une cabine de porn.

Et hop, un peu de pub pour Tenga, indispensable.

Bien sûr, comme tu parles pas japonais, quand une de tes interviewées te sort une incohérence, ben tu la laisses débiter sa connerie sans la mettre devant ses contradictions.
C'est ainsi que Kitahara Minori, "féministe", affirme : "Avant, les hommes devaient dépenser beaucoup d'argent et de temps pour avoir des relations sexuelles (...) aujourd'hui, les hommes ne font plus beaucoup d'efforts pour séduire les femmes et pour avoir du sexe, comme il le faisaient avant. (...) [Ils] veulent du sexe, sans faire d'effort."

NO SHIT, SHERLOCK !!?

Oh putain, comment les mecs ont rien compris à la vie, les pauvres ! Ils préfèrent avoir du sexe SANS dépenser "beaucoup d'argent et de temps". Ouah, j'imagine le nombre de sociologues qui se prennent la tête avec ce problème pour le moins épineux !
Tu peux me traiter de misogyne, mais tu remarqueras que la nana a observé TOUS les éléments de l'équation et reste complètement incapable de déduire quoi que ce soit. La parité pour les prix Nobel de science, c'est pas pour demain, on dirait...

Mais comme la nana est une féministe qui se bat pour l'épanouissement sexuel, elle t'explique que pour bien faire l'amour il faut apprendre "tout un tas de techniques", notamment "bien faire une fellation".
C'est un peu comme si tu disais : "pour faire à manger, il y a tout un tas de techniques à apprendre, par exemple, faire bouillir de l'eau".

OH MON DIEUUUUUUU !!! Mais bien sûr que les mecs vont pas baiser avec toi s'ils doivent se fader ta putain de conversation de mongoloïde !!!! La fellation, c'est pas un truc que tu apprends parce que t'as un examen à la fin de l'année, c'est un truc que tu apprends pour donner du plaisir et donc ce que la meuf dit EN SUBSTANCE, mais que le trou-du-cul de journaliste ne relève pas, c'est que LES JAPONAISES NE SONT PAS DANS L'ENVIE DE DONNER DU PLAISIR A LEUR PARTENAIRE. Elles sont encore dans le passage d'examen, dans la révision de la veille pour tout oublier le lendemain et continuer leur vie sans la moindre compétence acquise.
C'est pas le sexe en soi, le problème !

L'aveu qui tue : "on trouve des informations partout, et pour nous, les femmes, cela devient l'enfer". Ah ben oui, forcément, pour se perfectionner, c'est beaucoup plus l'enfer quand on trouve des informations partout que quand on trouve des informations nulle part.
Les femmes, toujours à la pointe de la logique...

Et le journaliste, lui aussi à la pointe de la pertinence : "plus de 80% des objets vendus dans les sex shops seraient des objets masturbatoires". LOL ! Eh, gros malin, trouve-moi UN SEX-SHOP DANS LE MONDE où 80% des objets vendus ne sont pas masturbatoires ! Qu'est-ce qu'on vient acheter dans un sex-shop, à ton avis ?

3) la recette fatale pour un bon reportage de merde : ne pas connaître son sujet.

Le journaliste, most fatalous, sort sans se démonter (je sais bien que c'est Tom Novembre qui parle, mais il invente pas le texte, hein) : "les films X sont pour la plupart des dessins animés".

AHA AHA AH AHA AHAHA HAHA HA AH AHA HAA !!!!

Oh putain, toi t'es un bon.

Et hop, encore un peu de pub pour un fabricant de Love Dolls.

4) le reportage de merde est verbeux et emploie le cliché pour essayer de masquer qu'il n'a rien à dire d'intelligent.

"les lolitas sont d'adorables baby-dolls". QUE VEUT DIRE CETTE PHRASE ?!!!!!

"comme autrefois les geisha, ces jeunes filles représentent le fantasme, l'inaccessible" INACCESSIBLES A QUI ? Pas aux mecs qui les baisent en tout cas. Le reportage nous balance des images de kogyaru, dans le quartier de Shibuya où il y a juste la plus forte concentration de cas de SIDA de Tôkyô. Tout ça grâce à des prises de sang, bien sûr...

Le passage sur Rika est pas mal, vu qu'il n'y a qu'elle qui parle et qu'elle est plutôt futée.

Mais le journaliste se reprend bien vite en nous donnant une explication probable ("sans doute") de l'origine du mot 水商売. Un "sans doute" qui aurait pu être facilement évité en passant 3 minutes sur Wikipedia. Paie ton investigation.

"le comble de l'érotisme consiste, par exemple, à se faire masser les lobes d'oreilles". Alors déjà, le mec comprend pas que l'intégralité de la pratique vise à se faire NETTOYER les oreilles. AU. SECOURS. Et OUI, je suis désolé de t'apprendre que "le comble" de l'érotisme se situe bien évidemment plus dans un contact non-sexuel que dans une pénétration. C'est juste un peu le principe de l'érotisme. Ou alors tu serais un mec tellement puceau qu'il a jamais compris l'érotisme ressenti chez le coiffeur quand c'est une nana qui fait l'amour à ton crâne ?

Le journaliste continue dans son hors-piste avec la conclusion de ce qu'il vient de voir : les hommes cherchent du maternage dans ces salons.
Alors je te pose la question à 10.000 yens, Jo-le-psy : les femmes, elles vont chercher quoi, dans les salons de coiffure, les SPA, les salons de massage, les salons de manucure ? Du maternage ?

Toujours dans le cliché le gars balance : "pour plaire, une femme doit exalter l'imagination".
Ah ben oui, ça corrobore. Tu es puceau.
Alors je te dis un secret, le répète pas : C'EST COMME ÇA POUR TOUTES LES FEMMES DU MONDE !

Confirmant un total pucelage sociologique, le journaliste n'hésite pas à exposer son ignorance à la face du monde : "si l'on en croit la plaquette des neko-cafés, le contact des animaux diminuerait l'anxiété, le stress et la frustration".

Mec, je vais te dire un autre secret, mais pareil, hein, tu le gardes pour toi : SI L'ON EN CROIT 100% DES ÉTUDES SUR LE SUJET, C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE 100% DES GENS QUI ONT UN ANIMAL DOMESTIQUE ONT UN ANIMAL DOMESTIQUE. ET ILS SONT A 100% D'ACCORD AVEC CETTE AFFIRMATION.
Mais toi t'étais pas au courant. Dommage, hein ?

Alors là on s'intéresse à un certain Kota, qui a effectivement un réel souci. Il tient un magasin de musique mais préfère se payer une Lamborghini plutôt que de jouer de la guitare dans la rue, ce qui lui assurerait évidemment 100 millions de chances de plus de se taper des meufs. Le mec explique : "je crois que c'est un peu par frustration que j'ai acheté cette voiture". Je vais être honnête avec toi : oui. Et comme on en est aux confessions, je vais te révéler un autre truc sur toi : le mec qui roule en Lamborghini et qui porte des chaussures marrons avec un costume bleu marine, on voit que c'est un paysan qui a claqué tout ce qu'il avait dans sa caisse et ça, ça repousse grave les meufs, qui ne voient en toi qu'un naze dénué de goût. Et donc probablement le mec qui les sortira dans un restau miteux. Et ton bracelet en plastique cheap, aussi, tu penseras à éviter.

On continue avec Ryô, 25 ans. Là encore, le journaliste nous montre à quel point il est aux fraises.
D'abord il ne remarque pas que Ryô est gay, alors que c'est pourtant évident : il a un Mac.
A aucun moment Ryô ne parle de "fille", il dit qu'il "gère cela tout seul". On comprend qu'au Japon cette pudeur recouvre autre chose que "je trouve une copine pour la soirée".
Gaydar doesn't lie, man.
Mais le journaliste insiste sur le fait de "trouver une petite amie". Désespérant...

Et il conclut sur le fait que les herbivores "inquiètent" car ils mettent en danger le taux de natalité (je suis d'accord), mais aussi "la consommation et la croissance".
AHA AH AHA AH AAH AH AA !!!

Hey, mec, t'es sûr que t'as bien regardé ce que Ryô avait dans sa chambre ?! Les "herbivores" sont de GROS consommateurs et c'est bien pour cela qu'ils rejettent le modèle de couple (et le mec te l'a dit cash, quoi, c'est quoi ton problème ?) : ils ne veulent pas d'un modèle où tout leur argent va dans les poches de leur femme, ils veulent leur blé pour eux et le dépenser pour eux.

Pour être sûr de bien finir sur le cliché qui tue, Jo-le-sociologue se demande si les herbivores seraient des rebelles qui voudraient remettre en cause "les valeurs matérialistes" du "Japon de leur parents".
MAIS BIEN SÛR !! Exactement comme les kogyaru il y a 20 ans, qui se rebellaient contre la société japonaise "de leurs parents"... EN SE VAUTRANT DANS LA CONSOMMATION !!

Ah elle est belle, la rébellion des antimatérialistes ! On a hâte de voir le résultat, tiens.

On apprend également que "pornographie et prostitution sont sommées de procurer un plaisir immédiat et sans efforts". Euh... Oui, là encore, c'est un peu le principe...

Question sociologie, ce reportage était donc pathétique, exactement comme tous les autres reportages qu'on nous inflige sur le Japon. Quand ce ne sont pas des clichés visuels, on a droit à des interprétations foireuses, une naïveté qui passe à côté des évidences, une non-connaissance du sujet qui gâche la bonne intention de départ et éventuellement les efforts de réalisation.
Le cas de Fumio est inquiétant : le mec lâche TOUT. Il te donne TOUS les éléments dont tu as besoin pour faire un reportage qui tient la route, il te tend TOUTES les perches pour les questions qu'il faut, et tu en fais quoi ? Rien.
Parce que t'es un putain de puceau et que la sexualité, a fortiori celle d'un pays étranger, juste t'as pas ce qu'il faut en caisse pour aborder ça.

[MISE A JOUR] : le reportage est visible en streaming ici

mardi 4 janvier 2011

Gourmandise.


Tu le sais : ici on traite des affaires culturelles. "Comprendre le Japon, c'est mon dada", aurait dit Guy Lux à la grande époque. Une des clefs de cette compréhension se situe évidemment dans la communication non verbale, même si on est loin des fallacieux 93% révélés par des études à 2 balles, dénoncées par ailleurs dans des bouquins frappés au coin du bon sens (cherche "content is king", page 75).

Comme dit mon meilleur ami : "quand tu crois que tu pouvais, c'est que tu pouvais", mais avec les Japonaises, comment savoir ? Si elle rigole, c'est bon, j'ai une moitié dans mon lit ? La moitié sans les dents, si possible ?

Ah, énigmatiques Japonaises...

Alors comme c'est la nouvelle année, je t'ai préparé un cours personnalisé qui va manger grave ta bande passante à coups de .gifs animés super lourds, mais avec la prof que tu as toujours voulu avoir : Kuroki Meisa, la Marie Gillain japonaise (non, pas de majuscule dans ce cas-là : c'est un adjectif, comme tu dirais "la peinture japonaise").

La charmante Meisa a donc décidé de t'éclairer sur la communication non verbale de ses compatriotes, afin que tu ne commettes pas d'impairs en 2011, vu que la fin du monde c'est que dans 1 an et que tu voudrais quand même pas mourir puceau.

Les expressions qui ne trompent pas :

1) "OH MON DIEU, mais c'est qui ce beau gaijin ?!!"


si elle te regarde comme ça quand tu rentres dans la pièce, tu sais déjà qu'il vaudrait mieux qu'elle porte une culotte si tu veux pas glisser en marchant derrière elle (serait-ce la raison pour laquelle les Japonais alpha marchent toujours 3 pas devant leur compagne ?). L'échange de numéros de portables t'est acquis, certes, mais est-ce qu'elle veut vraiment ton corps ou convoite-t-elle seulement le prestige que lui confèrera l'exotisme de ta simple présence ?


2) "Tu vas pisser ? TU VAS PISSER DANS MA BOUCHE, OUAIS !!"


Bon, là tu vois bien qu'on est passé en mode "Feuchte Grüße", comme disent les Allemands, donc essaie de pas tout faire foirer à la dernière minute avec l'hygiène du mec qui croyait pas qu'il pouvait, parce que là elle est partie pour te faire la totale. Oui, la totale ça veut dire l'anus aussi. Le tien.


3) "MAIS... QU'EST-CE QU'ELLE EST GROSSE !! Bon, ce soir c'est chocolat liégeois dans mes fesses."


Si passée la surprise tu la vois acquiescer de la sorte, félicitations : tu es tombé sur une bonne gagneuse, peut-être même du type qui a quelques films à son actif (1 Japonaise sur 500, nous dit-on, mais toi-même tu sais que c'est probablement plus que ça).
Ne la déçois pas !!
A toi le plaisir des mots nouveaux : 覚醒剤, 潮吹き, マングリ返し...

BONNE ANNÉE !
 
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