samedi 25 mai 2013

Anecdote


Oui, d'habitude je m'épanche sur d'autres supports, mais là j'avais pas envie de me prendre la tête avec le nombre de caractères et un clavier gros comme 2 carrés de chocolat.

Ce soir, Shibuya, le royaume des extrémités : jambes interminables d'un côté, gueules au gravier de l'autre. Longue session de DJing en sous-sol, potes qui assurent aux platines, potes qui assurent le marketing humain (= wingman), et puis des meufs, que tu sais plus où donner de la tête, parce que le problème, quand t'as 3 touches, c'est qu'il faut choisir.

Bref, tout se déroule pour le mieux (enfin, le mieux où tu mets pas la viande au four, donc juste bien, en fait), et puis il est l'heure de rentrer.

Arrivant à ma station et suivant une attirante jeune femme au menton un peu long mais aux yeux ravissants malgré l'absence de cette diablerie que sont les lentilles-de-contact-qui-font-des-grands-yeux, je vois arriver droit sur nous un salaryman, probablement bourré, en mode tanking. Que je t'explique : le tanking, c'est quand le salaryman ramène sa serviette sur son buste et la maintient avec ses 2 bras croisés sur sa poitrine, devenant ainsi un bloc de pénétration. C'est une technique assez souvent utilisée pour sortir d'un wagon bondé, mais je l'avais jamais vue dans une gare, au milieu de la foule, à contre-courant, qui plus est.

Le mec avance donc rapidement, bousculant défonçant tout se qui se présente sur son chemin d'ivrogne, et ça rate pas : il envoie valdinguer la demoiselle droit sur votre serviteur qui, les oreilles pleines de bon son, ne se fendit même pas d'un chevaleresque "daijôbu".

Là d'où vint la surprise, c'est qu'un des mecs bousculés ne laissa pas passer l'ivrognerie, et non seulement se retourna en gueulant le fameux "hora !" annonciateur de la rixe, mais, après l'avoir dit 2 fois, se mit même en quête du poivrot pour une explication forcée.

Je n'ai pas eu la curiosité d'aller voir si ça se terminait en eau-de-boudin ou en échange de cartes de visite à 5 branches, mais le samedi soir, moins que jamais, le bon sens ne fait loi. Déjà dans le wagon, entre les regards torves des mecs qui ont mis le cerveau en veille, ceux qui dorment carrément, affalés sur leurs voisins, ça sentait pas la révolution, tu vois.

Et puis c'est bien la peine de nous casser les couilles avec des wagons pour femmes le matin si c'est pour retrouver les mêmes gonzesses écrasées entre des hommes saouls, leurs seins fermement plantés dans le dos du premier mec venu (genre, moi) le soir.

Donc voilà pour tes Japonais polis et gentils. Juste non.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vive la littérature japanisthanaise, on y était !

Anonyme a dit…

du cul du cul du cul ! et les japonaises a paris ?

Anonyme a dit…

Attend mec je comprends pas... T'es en club avec des bonasses et tu rentres AVANT LE DERNIER TRAIN ??? Alors que le putain de jeu c'est d'attendre qu'il n'y en ait plus pour leur proposer de finir la nuit au restaurant végétarien ??? T'es en train de militer pour le mariage gay ou quoi la ???

Sphincter a dit…

Quand t'as 3 touches faut choisir? Attends, le but c'est de fourrer ou pas? Tu récupères les 06 (ou les 090) et tu organises ta semaine non?

Anonyme a dit…

Vive Tokyo.

"Hora" ? plutôt "kora" non ?

 
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