dimanche 2 décembre 2012

Interlude.

Je suis bien le premier surpris de n'avoir jamais utilisé ce titre pour un article, voilà ce qui se passe quand tu donnes 26 lettres de l'alphabet et 12 notes de musique à mon cerveau : il pond une variété infinie de vocables par semaine et 4 malheureuses chansons en 20 ans.

La musique indienne est-elle la solution pour sortir de cette impasse inspirationnelle ?

En attendant de le savoir et que j'aie fait les photos/expériences nécessaires aux prochains articles (pour les photos, it's up to me, mais pour les expériences, putain, les vieilles qui veulent ta queue faut pas qu'elles viennent jouer les sexless éplorées devant les caméras, hein : ça te met la main au paquet en soirée et puis après ça tergiverse 3 semaines à trouver un créneau baise...), en attendant, donc, 2 recommandations de films japonais sans katana ni Kitano dedans (ooooh, allitération !) :

1) Minna no ie.


De ce que je m'en souviens (vu dans l'avion il y a whatmille ans...), c'est l'histoire d'un architecte japonais qui revient après ses études aux États-Unis pour épouser sa belle, et comme un architecte qui a fait ses études aux États-Unis, il va évidemment designer sa putain de magnifique maison avec une isolation thermique et sonore digne de ce nom, et puis des toilettes où quand tu gerbes ta gastro toute la nuit t'en fous pas partout autour parce qu'ils sont à 30 cm du sol et que t'es pas habitué à gerber à genoux.
Non, parce qu'au Japon, hein, ouais, on s'est bien compris.

Tout ça partait d'un bon sentiment, sauf que beau-papa est menuisier "'avé les tabi", et qu'évidemment le mec il a passé sa life à rêver du jour où il pourrait construire la baraque de sa fille. D'où friction.

Film touchant et amusant, évidemment à la gloire du merveilleux Japon où si on construit nos maisons comme des branques c'est qu'on a des raisons (beau-papa qui te ciselle la tapisserie de Bayeux au rabot dans le premier bloc de bois venu te fait quand même un peu la même impression qu'Ichirô chez les Mariners : le meilleur joueur du monde dans la plus mauvaise équipe du monde), avec Tanaka Naoki de Cocorico, qu'est un mec exactement comme moi dans la vraie vie, c'est dire si les vieilles qui veulent me prendre en bouche sont lasses.

2) Kewaishi (qui s'écrit 化粧師, non parce que si tu le prononces tel que tu dois, check la gueule décomposée de l'assistante de Tsutaya).


Un peu plus en arrière dans le temps (genre, à l'époque des vélos, quoi), Shiina Kippei maquille des meufs, genre si tu veux être la plus belle pour aller danser mais que t'as de la merde plein ton cœur il te rend belle et si t'es pure comme l'eau d'Évian il te dit "y a rien à faire ma bonne dame, mais c'est 250€ quand même". Bref, la beauté intérieure, tout ça.

Yves Rocher vs. Shibuya.

Je te conseille de pas chercher à en savoir plus que ça sur le film avant de le voir, juste il est beau et intelligent et sensible, et Kanno Miho était alors dans la fraîche pureté de son innocence vierge, pas encore la pute de luxe que tu connais maintenant, à te vendre des pots de peinture pour ta face (oh, l'ironie !), à sourire de toutes ses dents pour te saoûler au whisky, ou à jouer la maquerelle pour ruiner ta famille en assurances-vie, en crédits à 20%, ou autres saloperies dans lesquelles se prostituent les talento avec le plus grand naturel.

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