dimanche 15 novembre 2009

Robert Patrick fait son Senbei.

Parce qu'il y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui se sacrifient pour la nation en s'enfilant des merdes asiatiques.

Je vais donc vous parler aujourd'hui de Kung-Fu Chefs, film à classer dans la catégorie "ces réalisateurs qui ne doutent de rien". Si. Quand t'es Chinois et que tu veux faire un film sur la cuisine et le kung-fu, ou bien tu sais que tu vas faire mieux que Tsui Hark et son Festin Chinois (bonne chance, mec !), ou bien t'es vraiment un gars qui doute de rien si tu t'entêtes à réaliser un film qui souffrira inévitablement de la comparaison.

La seule raison pour laquelle je me suis enfilé ce nanar est évidemment la présence de ma copine Kago Ai, dont vous savez déjà tous à quel point j'apprécie sa reconversion en prostipute.

D'aucuns lui préféreront cependant la présence du légendaire Sammo Hung, le Steven Seagal Chinois (= j'ai une seule expression dans mon jeu d'acteur).

Démonstration interactive : toi aussi, devine à quelle émotion correspond l'expression de Sammo Hung (réponse en passant la souris sur l'image, comme d'hab') !

Ce film était avant tout l'occasion de me faire une idée des talents d'actrice de Kago Ai, puisqu'il est hors de question que je me goinfre les productions Hello Project ou, pire, le dernier Jû-on, vu comment je m'étais chié dessus en regardant le premier (d'ailleurs je te mets le lien du trailer, mais j'ai même pas osé le regarder, tu vois comment je suis une grosse flipette, en vrai).

Soyons honnêtes : elle joue exactement comme les Chinois qui l'entourent, c'est-à-dire comme une merde. Ça, c'est un truc complètement rédhibitoire avec les films populaires chinois : les mecs peuvent pas sortir une ligne de texte sans gesticuler de partout ou sans faire une grimace improbable. A croire que le critère pour réussir un casting en Chine, c'est d'avoir la Tourette. Sauf quand t'es une femme, évidemment : si ton physique convient, ton hystérie génétique te garantit le rôle.
Tout est surjoué et t'as juste envie de mettre une grosse tarte à tout le monde.
Non mais checke-moi ces gueules de con :

Vraiment horripilant d'un bout à l'autre, même les scènes de cuisine sentent la cheaperie des cadreurs qui n'ont jamais filmé ne serait-ce qu'une émission culinaire.

Au final, une seule scène à sauver : celle où Ai se suspend à un luminaire pour se jeter à corps perdu sur un méchant.
Et un gros plan sur ses seins qui débordent. Pfff...On se motive comme on peut...

Verdict : pathétique. 1/5

7 commentaires:

Vincent a dit…

mon pauvre RP, tu ne ferais pas une depression la ?
Vache, pour t'enfiler ce genre de films japonais, tu ne dois pas avoir grand chose a faire d'autre.
Vivement que FFXIII sorte pour que tu reprennes de la bete.
T'as pas un lien sur des photos sexy de Kagochan par hasard ? ben quoi ?

Sammo Hung, c'est ZE best friend of Jackie Chan donc pas touche man ! Respect.

Robert Patrick a dit…

Je pense que je ne ferai pas partie des gars qui vont se jeter sur FFXII. J'irai à reculons, un an après, quand tout le monde aura dit que c'est une merde et qu'il sera dispo pour 3000¥ ;-D.
En revanche, je pense que je vais pas tarder à commencer le dernier sur DS, "les 4 Fantastiques de la Fantaisie", ou un truc comme ça...

Anonyme a dit…

Ben merde, 1 semaine et demi que j'avais pas lancé l'agrégateur de flux RSS, et voila que j'y lis mon nom !

Merci Robert, je vais essayer de me le faire aussi, même si effectivement, ça a l'air d'être de la bouze de heaut-vol.

Le fait est qu'outre le Tsui Ark, HK a tout de même produit quelques autres bons films de bouffe, en commençant par les comédies Chicken & Duck Talk des frères Hui et le terrible God Of Cookery de Stephen Chow.
http://www.youtube.com/watch?v=YSHjl_bZjpY

Mais putain, on n'aurais jamais du laisser Sammo Hung s'approcher ni de Lorenzo Lamas, ni d'une boite de botox. Il est mort pour la science.

Senbei, flatté, reconnaissant et plus si affinités.
C'est vrai

Electro-cute a dit…

J'aime bien regarder de la merde, mais il faut qu'elle me fasse rire, sinon ça n'a aucun intérêt.
Du coup, j'ai du mal avec bon nombre de films asiatiques (même si j'en ai vu très peu, tout ce que j'ai vu n'était pas super convaincant à cause, surtout, d'un jeu d'acteurs pitoyables).
Celui-ci m'a l'air particulièrement mauvais. Je pense donc que je vais éviter.

Anonyme a dit…

Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu

Anonyme a dit…

Marrant, j'ai eu le même commentairee y'a pas deux jours.

Quelle daube ce film.
Moi qui avais dl 2012, quelle soirée de merde...

Tranxenne a dit…

"puisqu'il est hors de question que je me goinfre les productions Hello Project"

Ah pourtant, un film comme Tokkaekko...
Bon ouais ça date un peu. Mais il est quand même bien bien barré ce film. Ça tient presque plus de la performance artistique que du cinéma, à ce niveau-là. Surréaliste, loufoque, bizarroïde voire crétin, un vestige de l'époque où le H!P avait pas peur de se taper des gros délires.

 
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