mercredi 31 décembre 2008

Bonne année !

Et on commence en fête avec un truc qui file bien la patate, alors monte le son, cousin !



Perfume, j'leur bouffe les jambes.

La dernière connerie de l'année...

Vérification quotidienne de mes stats, notamment des mots-clés qui font qu'on tombe sur mon blog, 30 décembre :

stats400

Quelqu'un peut m'expliquer ?

lundi 29 décembre 2008

En vrai, les Japonaises savent pas faire du vélo !

Si tu es déjà allé au Japon, tu as évidemment été victime d'un choc culturel proche du traumatisme : les Japonaises ne savent pas faire du vélo.

Ouais, ouais, le vélo, le truc que quand tu l'as appris tu peux plus jamais oublier. Eh ben les Japonaises elles savent pas en faire, tout simplement. Ce que tu prenais pour une évidence universelle est loin d'en être une.

Analysons le problème. La Japonaise à vélo, ça donne ça :



Alors que tout un chacun possède les notions de base du cyclisme, la Japonaise a choisi de les négliger en 2 points fondamentaux, détaillés ci-après :



1 - la hauteur de la selle. La Japonaise laisse la selle dans l'état où elle l'a trouvée en achetant son vélo, c'est-à-dire au plus bas. Elle pédale ainsi les jambes constamment pliées et fournit 10 fois plus d'efforts qu'il n'est nécessaire.

2 - les chaussures. Nous développerons ultérieurement l'importance de la chaussure à talon dans la vie de la Japonaise. Toujours est-il que la Japonaise ne fait pas de vélo en chaussures de sport, ce serait bien trop pratique. Rompue à la frustration et à la torture depuis sa plus tendre enfance (position assise sur les genoux, cours imposés de tout et n'importe quoi, etc.), la Japonaise pratique systématiquement le vélo dans les tenues les moins adaptées :

- jupes courtes et serrées freinant l'effort musculaire.
- jupes courtes et souples laissant voir à tous les individus croisés un charmant camel toe et la couleur des sous-vêtements du jour.
- pantalons à pinces.
- escarpins.
- mules.
- tongs.
- sandales.

C'est à se demander si la Japonaise le ferait pas un peu exprès...

mardi 16 décembre 2008

Le Japon et l'Histoire.

Je peux pas leur en vouloir, les mecs étaient à 10.000 bornes et avaient d'autres chats à fouetter...



Excellent orateur, complexé par sa taille. What else ?

mercredi 10 décembre 2008

J'me lève pas.

Au Japon, je fais comme les Japonais : je fais mon connard. Dans le métro.

Toi tu me regardes, avec ton costard noir et tes 4 boutons de manchette, ta cravate, tes cheveux gominés, tes pompes qui valent plusieurs fois le prix des miennes et ta montre qui a coûté plus que mon billet d'avion, et tu te dis que je suis bien un gros connard d'étranger qui comprend rien à rien, que si j'étais Japonais comme toi je me ferais une joie de te laisser ma place, pour que tu puisses lire ton journal, ouvert en grand, les jambes écartées, au mépris de tes voisins et de la foule qui blinde ce wagon Sheffield-style.

Mais moi, tu vois, je connais mes classiques chinois, notamment ce vieil adage :
外人不座
老人不座
"qui ne laisse pas s'asseoir un étranger ne laisserait pas s'asseoir un vieux".

Alors je te laisse mariner dans ton ballotement, sachant que si tu étais à ma place tu trouverais complètement normal de pas lever ton cul pour une femme, un gosse, un vieux, un gros, un fatigué... Et que ta société est tellement vérolée de ta morgue que même si tu te levais les autres oseraient pas s'asseoir.

Alors je fais mon connard.
J'me lève pas.


vendredi 5 décembre 2008

En vrai, les magasins japonais, c'est pas comme tu croyais...

Au début, quand t'arrives au Japon, tu ne peux t'empêcher d'être émerveillé par cette débauche de produits d'occasion d'une qualité proche du neuf pour un prix proche du don.

Bien sûr, il y a les enseignes incontournables, genre Book Off et ses multiples déclinaisons, genre "Hard Off", mais ce ne sont pas les seuls et il n'est pas rare de trouver des disques, des livres, ou des jeux vidéos encore moins chers chez des indépendants.

Alors toi, comme un gros naïf, tu te précipites dès que tu vois écrit "CD DVD BOOK" sur un magasin, genre celui-ci :


Donc tu rentres, croyant trouver ton bonheur, et tu te retrouves dans un magasin qui vend bien des CD, des DVD et des livres mais... pornographiques !

Si tu avais été un peu plus attentif, un détail aurait sans doute fait carillonner tes restes de bon sens :

Eh ouais, gars, quel genre de magasin te propose des cabines de visionnage individuelles ?!

Donc mon conseil de Robert Patrick, c'est : méfie-toi des magasins qui te proposent des CD et des DVD, dans 90% des cas, ils te proposent essentiellement du porno.
Je peux te dire que j'en ai fait des magasins, et chaque fois je me faisais avoir : à la limite, ils ont une armoire de DVD récents de blockbusters américains à l'entrée, mais tout le reste du magasin c'est que du cul.

Et si c'est ce que tu cherches, je te conseille plutôt les vrais magasins de cul sur plusieurs étages, tu pourras choper des posters gratos.

Détail.

Traumatisé par l'expérience récente de l'utilisation d'un de mes articles, j'ai décidé de placer mes 3 blogs principaux sous license Creative Commons (en fait c'est surtout parce que j'ai vu ça sur ce blog et je me suis dit "hey, pas con !").
Le contenu de mes blogs est donc désormais utilisable n'importe où par n'importe qui, à ces conditions.

lundi 1 décembre 2008

Génétique - Impressions 2008.

Les Japonaises m'ont un peu déçu cette année. Génétiquement.

Oh, bien sûr, on est loin des clichés d'ici, des petites boules que j'appelle les "Japonaises parisiennes", qui propagent cette image de la Japonaise courte sur pattes, dont les cuisses se touchent mais pas les dents...
Evidemment, les "vraies" Japonaises, leurs jambes ne sont qu'interminables autoroutes profilées jusqu'à un cul minuscule, le tout surmonté d'un plumeau que... Ah non, ça c'est les mecs. Putain, on les confond tout le temps !
Enfin, pour ce qui est des jambes, les vraies Japonaises te mettent une claque.
Nous y reviendrons.
Pour ce qui est des dents, je dois dire que c'est en net progrès : la forme reprend peu à peu ses droits sur le chaos.

En revanche, est-ce le sentiment d'exotisme qui disparaît ou est-ce l'évolution de la société japonaise qui autorise désormais les moches à sortir sans être lapidées, toujours est-il que j'ai remarqué cette année un nombre important de Japonaises avec une peau dégueulasse, un visage grêlé à la Robert Davi.
Et aussi des Japonaises avec un double menton, tu sais, quand elles ont un menton très court sur un visage rond et que du coup ça leur fait un goitre.
J'ai même vu une fille qui cumulait les 2 tares ! Unpossible !

J'étais donc assez étonné.

mardi 25 novembre 2008

Ambivalence (part.2)

Maintenant que tu sais tout le mal qu'on peut trouver dans une librairie japonaise, je vais te parler du bien.

D'abord la pléthore de magazines sur tous les sujets. Que tu aimes les trains, les bateaux, les avions, le sport, la couture, les animaux, la cuisine, la pêche, n'importe quoi, sur n'importe quel sujet tu as au moins 1 magazine. Et si en plus tu aimes un sujet que les autres aiment aussi (genre la photo), alors là c'est la corne d'abondance : tiens, je tape "写真カメラ" dans la section "magazines" d'amazon.co.jp, je trouve 451 résultats !
Ça, c'est le premier point qui fait que tu vas traîner dans les librairies japonaises : y a TOUJOURS un truc pour toi.

Ensuite le côté pédagogique de ce qu'on te propose, encore une fois sur tous les sujets. Je te prends un exemple : le golf (les Japonais sont férus de golf). Qu'est-ce qu'il y a de plus simple que de prendre un joueur confirmé, voire un pro, de le shooter pendant qu'il swingue et de te mettre une page avec 4-5 photos du mouvement décomposé, accompagnées d'une petite légende en-dessous, genre "attention au placement des pieds", "attention à garder la tête sur le même plan", ce genre de truc ?
C'est tout simple à faire et c'est d'ailleurs pour ça que c'est ce que tout le monde fait.
Sauf les Japonais.
Les Japonais, ils vont faire dessiner un manga de 5 pages, exprès pour t'expliquer la même chose, mais avec la pédagogie puissance 10 ! Et TOUT est comme ça. Quelque soit le sujet, il y a une tonnes d'efforts qui sont faits pour que même si t'es la dernière des merdes, tu t'en sortes en apprenant comment t'en sortir. Tu me lâches
avec un appareil reflex dans une librairie japonaise, en moins d'une journée je suis devenu le nouveau Herb Ritts.

Compare un magazine de jeux vidéos français et un magazine de jeux vidéos japonais : rien à voir. Dans l'un tu as des photos d'écrans qui te donnent éventuellement envie d'acheter le jeu (ou des photos d'écran des 5 premières minutes de la démo de Xenogears livrée avec Parasite Eve, qu'on te fait passer pour un test du vrai jeu, hein, Panda ?), dans l'autre tu as des photos de tout le jeu qui t'aident à apprécier le jeu : les photos sont déjà choisies pour constituer une mini-FAQ t'éclairant sur des aspects stratégiques, des bonus cachés, etc.

Pareil pour les magazines de guitare, qui sont souvent livrés avec un DVD contenant des vidéos pédagogiques des plus grands gratteux (et pas du gars qui bosse pour le magazine et qui te joue les plans des grands gratteux), donnant souvent lieu à des livres-recueils des leçons des grands gratteux+interview, le tout pour une somme dérisoire.

Je te parle même pas des magazines typiquement japonais style "Hobby Japan", où tu as droit à des gros plans sur les doigts calleux d'un gars qui t'explique comment faire des maquettes de robots comme si c'était ton vrai métier, avec des passages genre "oui mais des fois le plastique est pas moulé au micron près, alors les deux parties qui doivent s'emboîter ne s'emboîtent pas parfaitement, il y a un petit jour, voici comment y remédier", et tout à l'avenant, de l'assemblage à la peinture jusqu'à la disposition finale (genre "crée un environnement adéquat pour ton robot").
Une tuerie, tant en terme de résultat qu'en terme d'efforts investis.

Et quand tu vois ça, fatalement, tu lâches "only in Japan", et tu leur pardonnes tout.

jeudi 20 novembre 2008

Ambivalence (part.1)

Si vous êtes un lecteur régulier, vous avez pu constater une certaine ambivalence dans mon attitude vis-à-vis du Japon. Des fois je dis du bien, des fois je dis du mal. C'est parce qu'en fait, au-delà de mon évidente maturité qui me permet d'apprécier quelque chose sans tomber dans les excès de l'idolâtrie ou de LA HAINE, il faut bien vous avouer que je suis amoureux de la langue japonaise. Vous voyez : pas amoureux des Japonais, pas amoureux du Japon, amoureux de la langue japonaise. C'est très différent. Mais comme vous n'êtes pas tous allés au Japon, je vais vous prendre un exemple que vous connaissez peut-être mieux : la France. Encore une fois, il ne s'agit pas de comparer la France et le Japon, réflexe morbide de tous les amoureux du Japon dès qu'on critique leur El Dorado, juste de prendre un exemple que vous êtes plus à même de comprendre (ne dites pas non, j'ai les stats géographiques !).

Bon.

Je suis amoureux de la langue française. C'est pour ça que j'écris sans fautes d'orthographe, ni grammaire approximative, c'est pour ça que j'adore lire Sade, par exemple (ou Voltaire). Ça m'empêche pas de détester notre temps pourri, de pas pouvoir blairer tous ces Français qui passent leur temps à gueuler dès qu'on leur propose quelque chose de bien et de pas descendre dans la rue faire la révolution dès qu'on leur propose de les lobotomiser (méthode globale, tout ça...), leur sens du service à chier, tout ça...

La réalité, c'est que tous les Français ont pas la plume de Sade, ça se saurait. On peut donc aimer passionnément une langue et être beaucoup plus réservé sur ceux qui la parlent et le pays qu'ils habitent (et puis tu seras heureux que je t'aie pas parlé du Québec, où eux aussi ils parlent français mais -30°C l'hiver, désolé les mecs ce sera sans moi).

Pourquoi je te dis ça ?

Parce que s'il y a un endroit où mon ambivalence vis-à-vis du Japon se trouve transcendée, c'est bien les librairies japonaises.
Comment te dire ? Les librairies japonaises, selon l'endroit de la librairie où tu te trouves, soit tu lâches malgré toi un "only in Japan" admiratif (ouais, quand je suis admiratif je parle anglais. Je t'ai déjà dit que j'étais amoureux de la langue britannique ? Et pas que quand c'est Patsy Kensit qui dit qu'elle a pas peur des chiens, hein, même John Cleese me fait bander. Et je te parle même pas de Derren Brown...), soit tu te mets à prier très fort pour qu'une météorite s'abatte sur ce pays de dégénérés et les extermine tous jusqu'au dernier tellement ils méritent, alors que tu sais parfaitement qu'il y a des gens très biens au Japon, la preuve : c'est tes potes.

Comment le simple fait de parcourir une librairie peut-il éveiller des sentiments aussi contradictoires et excessifs ?

Tout dépend des rayons que tu visites.

D'abord, les best-sellers, soit en tête de gondole, soit dans un rayon dédié avec le chiffre du top 10 correspondant à chaque bouquin. Invariablement, et par là j'entends IN-VA-RIA-BLE-MENT, le top 10 comprend au moins :
- 1 bouquin sur une forme ou une autre de méthode d'amincissement (régime et/ou sport). Nous aurons l'occasion de dédier un chapitre spécifique à ce concept de "régime" au Japon (et oui, y aura des tofs de bonnasses, tu peux préparer les Kleenex).
- 1 bouquin sur une forme ou une autre de méthode pour mieux utiliser son cerveau.
- 1 bouquin pour apprendre à être heureux dans la vie.
- 1 bouquin écrit par un mec/ une nana de la télé.
- 1 bouquin pour faire pleurer dans les chaumières, pas incompatible avec le type précédent.

Alors tu continues ton chemin, au rayon des nanas, et tu vois une pile de bouquins pour faire des régimes, juste à côté d'une pile de bouquins sur les techniques de divination en tous genres, juste à côté d'une pile de bouquins sur l'art d'entretenir sa peau pour pas vieillir.

Et là, t'as juste envie de poser des pièges à loups autour des 3 piles de bouquins, pour pouvoir choper la première qui s'approche pour lire ces merdes (dois-je préciser que toutes ces "méthodes" n'ont aucun fondement scientifique et que demain je peux sortir une méthode "Mangez des insectes, c'est plein de vitamines, et barbouillez-vous la gueule avec, c'est bon pour la peau", eh ben mon con, y en aurait encore pour acheter ça. Comment ? C'est déjà fait ? Eh ben alors, qu'est-ce que je te disais !).

J'ai aucun doute sur la "qualité" des rayons littéraires "femmes" dans les autres pays, mais je te jure qu'au Japon c'est devenu un art de concentrer une telle connerie sur si peu d'espace. Je te rappelle qu'au moins un de ces bouquins est FORCÉMENT dans le top 10 du mois, hein !
Mais je garde 2-3 dossiers pour mon article sur les régimes, y a du lourd... ("régime" / "lourd", ben vas-y rigole !).

Alors tu te dis "Ah, mais Robert Patrick, on te connaît, t'es juste un machifacho aigri, maintenant on est sûr que tu vas nous parler du rayon "hommes" dans des termes dithyrambiques".

Détrompe-toi. Phénomène rare s'il en est, au Japon la connerie touche AUSSI les hommes ! Et bien, encore !

Alors si t'es un homme, l'avantage c'est que le porno n'est pas seulement autorisé, il est obligatoire.
Ici le porno, c'est un peu la honte, genre tu te branles en cachette et tout, mais au Japon, c'est plutôt la honte de ne PAS consommer de porno. Donc quelque soit le magazine que tu achètes, y a FORCÉMENT des pages de cul dedans, soit des histoires d'adolescentes qui se font attraper par des vieux, ce qui est scandaleux : la nana balance ses clients comme si c'était dégueulasse alors qu'elle est bien contente de les avoir, ses clients, pour s'acheter ses sacs Vuitton. Ah ouais parce qu'en fait c'est pas des vieux qui la violent, hein : elle se prostitue. Et après elle vient se plaindre des "pratiques" de ses clients.
Hé, ma chérie, déjà que t'es autorisée à vivre au-dessus de tes moyens sous prétexte que t'as un physique pas trop désagréable, alors si ça te convient pas tu vas bosser chez Mos Burger comme tout le monde !
Sans blagues !
Ou alors y a des photos avec des pages qu'il faut découper, tu sais, comme les bouquins qui sont mal coupés et y a des pages collées ensemble. Sauf que là c'est fait exprès, pour pas que les gosses regardent, et puis aussi un peu pour t'obliger à acheter le magazine. Comme ça tu rentres chez toi, tu découpes les pages correctement, et puis après tu les recolles, si tu vois ce que je veux dire...

Mais le salary man ne se nourrit pas que de jeunes race queens avides d'accessoires de luxe, il lui faut aussi sa dose d'informations inutiles : la bourse, l'économie, tout ça, quoi. Et puis des pages sur le majong aussi, évidemment, et puis sur les courses de chevaux, les courses de vélo, etc.

Mais ça c'est que les magazines, et déjà c'est gratiné, mais alors les bouquins : t'es un homme, ton rayon de bouquins c'est "comment faire plus de blé", "comment être plus productif", "apprendre l'anglais en 10 minutes".
Excusez-moi, j'ai dû mal comprendre..."apprendre l'anglais en 10 minutes" ? AU JAPON ? LE pays des gens qui ne parlent PAS anglais, que même dans les entreprises on se contente de traductions qui ne veulent rien dire ?
Je ris. Oh oh oh.
"comment être plus productif" ? AU JAPON ? LE pays où les mecs ne branlent rien 12 heures par jour dans leur entreprise plutôt que d'être efficaces pendant 5 heures et de pouvoir se barrer chez eux et profiter de leur famille ?
Je ris. Ah ah ah.
Et là, pareil, t'as envie de poser des pièges à loups autour des bouquins, pour voir le premier salary man qui va se pointer autour d'un livre intitulé "comment sortir de la crise" et le choper par le col : "MAIS QU'EST-CE QUE T'EN AS A FOUTRE DE L'ÉCONOMIE, CONNARD ?!!! T'ES TRADER ? NON ! T'ES DÉCISIONNAIRE DE QUOI QUE CE SOIT DANS TA BOITE ? NON ! TU COMPTES CHANGER D'ENTREPRISE SI CA VA MAL ET PERDRE TOUS TES BÉNÉFICES D'ANCIENNETÉ ? NON ! ALORS QU'EST-CE QUE TU FOUS AVEC CE PUTAIN DE BOUQUIN DANS LES MAINS, BORDEL ?!!!!"

Nan mais sérieux !

On pourrait en dire encore des tonnes, sur leurs magazines de mode masculine, leurs magazines de tuning auto, leurs magazines pseudo-militaires (Japon=pas d'armes à feu, donc c'est pas des vrais guns, c'est des armes à air comprimé) dont la couverture est FORCÉMENT une NANA en uniforme avec un fusil d'assaut, etc.

Bref, quand tu vois tout ça, tu te dis : y a t-il vraiment quelque chose à tirer de ces gens-là ?

Réponse dans la deuxième partie...

vendredi 14 novembre 2008

Le Tôkyô Game Show (part.2) : la fierté des cosplayeurs.

Quand tu rentres dans le hall du TGS, tu remarques 3 trucs :
- il fait SUPER CHAUD
- il y a SUPER DU MONDE
- c'est SUPER BRUYANT.

Ben oui, tout le monde a son stand avec son écran géant et ses hauts-parleurs de ouf, alors il faut balancer la sauce plus fort que le voisin, histoire d'attirer le chaland.
Ce qui, à mon sens, est un peu con, vu que le TGS c'est pas comme chez Carrefour où c'est pas parce que tu vas faire tes courses que tu vas aussi passer chez Micromania. Alors que là si, hein, c'est même justement pour ça que t'es venu : voir tous les stands de jeux vidéos, vu que tu kiffes les jeux vidéos !! Donc FATALEMENT t'as chopé un plan du TGS à l'entrée et tu vas pas rater le stand que t'as envie de voir.

Bon, mais sinon, je sais pas si c'est comme ça depuis le début, vu que c'était la première fois que j'y allais, mais il y a plein de nanas (je te rappelle qu'il s'agit d'un salon sur les jeux vidéos, hein, c'est pas le Salon du Chocolat ou du prêt-à-porter). J'aurais tendance à penser que c'est récent, puisque des consoles comme la DS ou la PSP ont engendré un nouveau marché féminin (je n'inclue pas la Wii parce que faut pas pousser : tu débarques pas dans un salon sur les jeux vidéos juste parce que tu fais du Wii fit chez toi), mais en même temps je connais bien la propension des mâles Japonais à traîner leur nana dans des game centers où elle se font royalement chier, mais elles souffrent en silence.

La plupart des mecs présents ont plutôt l'air "normaux", même si on croise quelques rares cas pathologiques (imagine l'otaku de base qui se masturbe devant les photobooks des Morning Musume et tu auras une idée pas trop éloignée de la réalité), ou des enragés du reflex, éclatant l'équivalent d'une pellicule sur chaque hôtesse dans toutes les positions. Merci le numérique.

On m'avait prévenu que TGS=cosplay, mais comme tu as pu le remarquer sur les photos de l'article précédent, tout le monde a son parapluie, donc je m'attendais pas non plus à une tripotée de Mai Shiranui les cuisses écartées sur les pelouses.

Mais à un moment, j'étais en train de suivre Tarô, mon guide, quand je croise rapidement une nana habillée bizarrement. Je veux dire, pas "bizarrement", genre les cheveux roses, un bâton magique terminé par un gros cœur fluo et des ailes de chauve-souris, mais "bizarrement", genre "tiens, une Japonaise avec les cheveux courts et gris... Et des lunettes... Et... OH MON DIEU ! UN COSPLAY DE PERSONA 4 !!".

Il faut te dire que je suis un gros fan de Persona 4.

Le temps d'hésiter et la demoiselle avait déjà disparu dans la direction opposée (puisque nous nous croisions, suis un peu !).

Tandis que nous contournons le stand Square-Enix, j'aperçois quelques cosplayeurs qui ont visiblement mis la main au portefeuille pour les costumes des persos de Kingdom Hearts 2. Et là, Tarô me troue le cul : "tu peux pas les prendre en photo, les cosplayeurs se laissent pas prendre en photo". Euh... Tu veux dire, comme la maid de l'autre jour qui veut bien montrer son cul et distribuer ses flyers mais tu peux pas prendre une photo avec elle, en tout bien tout honneur ?

IM-POS-SIBLE ! Je refuse de croire que ces gens-là aient fait autant d'efforts pour leurs costumes, se pointent à un salon des jeux vidéos et refusent de se laisser prendre en photo !
Pas que j'avais envie de les prendre, hein, mais pour le principe, je trouvais ça un peu fort de café !

Après un petit tour du deuxième hall, je n'y tiens plus : il faut que je retrouve cette nana (que nous appellerons désormais "miss P4"). Ne va pas croire à un coup de foudre, hein, c'est juste que comme je suis pas venu pour les jeux et que j'ai un blog à remplir, si je prends pas une photo de cette fille je vais te raconter quoi, hein ?

Alors cette fois-ci c'est moi qui traîne Tarô à l'extérieur, puisque ce sont les couloirs entre les bâtiments qui constituent la scène des cosplayeurs.
Coup de chance, je retombe sur miss P4, accompagnée d'une copine cosplayant un autre perso du même jeu !
Donc direct, je leur demande si je peux les prendre en photo (il faut bien que toutes ces années d'études du japonais me servent à quelque chose...) et là tiens-toi bien : elles hésitent, se concertent, me demandent d'attendre !
D'attendre quoi ? C'est quoi ton problème ? Tu te déguises genre c'est mardi-gras et tu me prends de haut ?
Après quelques minutes d'hésitation, je leur repose ma question et là j'ai enfin un élément de réponse : elles veulent bien être prises en photo, mais ailleurs.
On se déplace donc un peu, elles déposent leurs affaires dans un coin moins fréquenté, avec un beau morceau de mur sans personne comme décor de fond et... se mettent à poser !

Une pose, deux poses, trois poses, c'est le show !

Et c'est là que je pige le truc : aujourd'hui, y a l'internet et le cosplayeur il veut pas que tu mettes des photos pourris de son cosplay qu'il a mis des heures à préparer, pour que tout le monde se foute de sa gueule sur 4ch. Le cosplayeur est fier : si tu prends des tofs, il faut que ce soit des photos qui fassent honneur à ses efforts.
Donc pas des photos dans la foule, pas des photos avec d'autres cosplayeurs à côté, des belles photos de lui tout seul avec des poses, quoi.

Moi évidemment, j'y connaissais rien en cosplay, ma seule expérience en la matière étant l'uniforme de Mac Donald's, avec ma p'tite casquette et ma p'tite cravate.

Pour faire plaisir à Tarô qui est devenu un grand fan de Date Masamune, je prendrai aussi des cosplayeuses de Basara :

Pareil, j'aurai droit à 4 ou 5 poses.

Toi, tu te sens un peu gêné, un peu voyeur, genre "merde, je suis quand même en train de prendre des photos de nanas qui se déguisent en persos de jeux vidéos !", mais il faut pas. Elles kiffent, alors tu dois kiffer aussi. Tu serais un gros malade qui se tripote la nouille sur des cosplays bien moins vêtus qu'elles feraient les mêmes efforts pour te satisfaire : ça fait partie du jeu.

Devant certaines prestations, Tarô me lâche alors : "Tiens, un de ces quatre, je me lèverais bien une cosplayeuse, pour le délire".

Si l'idée t'es déjà venue (je ne te blâme pas), suis bien les conseils de Robert Patrick pour lever de la cosplayeuse :
1) culbute ta cosplayeuse AVEC son costume. Pas sûr que ta Morrigan Aensland t'excite beaucoup une fois le maquillage et le costume tombés.
2) surtout, surtout : ne culbute pas une MAID ! Même si tu es un gros fan des soubrettes en tous genres, quand il s'agit de cosplayeuses, tu peux être sûr que c'est les plus laides qui choisissent ce costume, les multiples épaisseurs de tissu frou-froutant fournissant le prétexte idéal pour cacher leurs gros jambons et attirer ton regard loin de leurs mains de taupes. Soubrette=boudin.

Bonne chance, mon Tarô !

jeudi 13 novembre 2008

Le Tôkyô Game Show (part.1) : les Japonais sont des enlécus comme les autres.

Je m'en vais vous raconter mon Tôkyô Game Show 2008.

C'était mon tout premier TGS, mais j'y suis allé parce que l'occasion faisait le larron : j'étais au Japon au mois d'octobre, mon ami Tarô aussi, le TGS est en octobre, alors faisons un package "Tarô et moi au TGS" !

Tout d'abord, il faut préciser que les choses ont bien changé ces dernières années et que je n'attendais donc pas énormément de ce TGS : j'y suis allé pour pouvoir dire "j'y étais !", mais c'est tout. En effet, si le TGS était l'occasion d'apprécier les nouvelles sorties vidéoludiques, les nouvelles consoles, bref, de se faire une idée de l'évolution des jeux vidéos les années précédentes, le rendez-vous n'est désormais plus indispensable : les démos de jeux et les nouveaux trailers arrivent chez moi sur le PSN store et je n'ai pas besoin de faire 1h30 de queue pour pouvoir jouer 5 minutes à un jeu ou regarder 3 minutes de trailer.

Pour vous donner une idée, avant même de partir au Japon j'avais chez moi la version bêta de Little Big Planet.

Alors que reste-t-il d'intéressant au TGS ? Ses hôtesses.

Mais procédons par ordre : le TGS se déroule dans la préfecture de Chiba (et non pas à Tôkyô), sachant que je résidais à Nagoya, il fallait donc me réveiller aux aurores pour choper mon train de 9h et arriver au TGS vers 11h30.

Techniquement, j'aurais pu réserver ma place de shinkansen, mais il y avait une queue pas possible, j'ai donc tablé sur un placement libre.
Lorsque le train arrive, je remarque qu'il est blindé de chez blindé, mais si je dois passer la journée debout, il est évidemment HORS DE QUESTION que je passe en plus mes 2 heures de voyage debout !

Et là qu'est-ce que je m'aperçois-je ?

Les Japonais, tu sais, les gens serviables, gentils et tout et tout, eh ben mon gars : les Japonais sont des enlécus comme les autres !

Dans un train blindé, ça les dérange PAS LE MOINS DU MONDE de prendre 3 places quand ils sont que 2, en entassant leurs sacs sur la place du milieu, genre "il y a quelqu'un" !! J'apprendrai par la suite qu'il y a même des consignes expliquant aux gens de ne pas pratiquer de la sorte, mais tu vois, ça leur en touche une sans faire bouger l'autre. Enfin, je dis ça mais bien évidemment ce sont les nanas qui se privent le moins, tu penses (qui se balade avec un minimum de 2 sacs en permanence, hein ?)...

Donc moi, évidemment, j'en choppe 2 et je leur fais comprendre qu'à la place de leurs sacs il va y avoir mon gros cul et HEUREUSEMENT, parce que dès la station suivante tout le couloir était noir de monde (du monde qui voyage debout, du coup).
Moi j'ai fait le gaijin qui voit pas les filles mignonnes, pas les vieilles, pas les gosses : je reste assis, insensible à la détresse d'autrui car aujourd'hui c'est le TGS, bordel !

Arrivé à la gare de Tôkyô, il me faut changer de ligne pour aller jusqu'à la gare de Kaihin-Makuhari et là, pareil que dans le shinkansen, c'est noir de monde (mais j'arrive à trouver une place assise quand même). Je me dis "est-ce que tous ces gens-là vont au TGS ?".

Eh ben non, car figure-toi que sur la même ligne se trouve Disneyland, et comme on était samedi, ben c'était le jour d'aller à Disneyland. Ouf !

Enfin, je dis "ouf !", mais on était quand même un peu nombreux, hein, avant d'entrer au TGS il faudra encore faire une queue d'environ 1 kilomètre (je n'exagère pas du tout, check les tofs : au début j'étais ici et puis après j'étais ), sauf que contrairement aux queues de Disneyland, là ça avançait assez vite. Et si tu connaissais un peu le coin, tu savais aussi que t'avais PAS DU TOUT besoin de te taper cette queue en haut des escaliers, puisqu'il suffisait de prendre directement à droite et tu t'économisais 30 minutes d'attente ! Je le saurai pour l'année prochaine...

Tu penseras aussi à acheter ton billet dans un combini et non pas sur place, histoire d'économiser 200 yens.

A peine entré dans le hall principal (le TGS est déployé sur 3 bâtiments), je suis repéré par Tarô (qui était déjà sur place pendant les jours professionnels) et nous voilà donc partis pour le TÔKYÔ GAME SHOW 2008 ! YEEEEAAAAAAAAAAAAAAAAHHH !!!!

lundi 10 novembre 2008

Billet léger.

Aujourd'hui je vais te parler du pain. Ne dis pas "non c'est pas vrai les Japonais ils mangent pas du pain ils mangent du riz", puisque je te dis qu'ils mangent du pain !

Il y a plusieurs sortes de pain au Japon, mais nous parlerons aujourd'hui du pain que tu connais : pain de mie et baguette.
Il y a de la baguette au Japon, mais elle est pas très bonne. Je sais pas comment ils se débrouillent, mais ils la foirent.

Il y a aussi du pain de mie (c'est de ça que je vais te parler). Le pain de mie japonais, non seulement il est bon et moelleux, mais en plus tu peux en choisir l'épaisseur, selon que tu veux en faire un croque-monsieur (tranches fines) ou un bon gros toast de Nutella pour ton petit déjeuner (tranches épaisses). Ou encore mon fameux komepan (© Robert Patrick), un truc que j'avais trouvé en hiver pour pas mourir de froid dans leurs maisons pas chauffées où il fait la même température dedans que dehors : tu te fais un toast beurré et tu le tartines de riz cuit. Non seulement t'as ta dose de féculents pour la semaine, mais en plus c'est super bon.

Donc le pain de mie, ça s'achète au cube. T'as un cube de pain de mie de taille et de poids fixés et après tu décides si tu le prends en 4, 5, 6 ou 8 tranches. Check la tof en taille raisonnable.

Le pain de mie japonais, l'essayer c'est l'adopter.

jeudi 30 octobre 2008

Les bonnes adresses de Robert Patrick...

Avant même que l'idée ne te vienne, les Japonais avaient déjà inventé le ventilateur fixé sur les baguettes pour refroidir les nouilles, le baladeur, la Super Nintendo et les machines à laver avec le tambour en biais.

Avant même que l'idée ne te vienne, les Japonais avaient déjà inventé des films pornos avec des filles qui boivent des hectolitres de sperme, éjaculent des hectolitres de shiofuki et défèquent des hectolitres de kanchô.

Avant même que l'idée ne te vienne, les Japonais ont donc aussi inventé la glace over-calorique, le genre de glace qui fait passer ton "Cookie crunch" pour un produit allégé.

Décidant que la crème glacée elle-même et la crème chantilly n'étaient pas assez caloriques, nos amis de ピオーネ ont choisi d'ajouter des fruits, des céréales et... un flan !
Afin de ne pas faire les choses à moitié, le tout est évidemment servi dans des verres de 35 cm.
Checke-moi cette merveille :

Pour 930 yens, avoue que t'aurais tort de te priver !

Le café en question se trouve à la gare de Namba (Ôsaka), il y a une immense galerie souterraine appelée "Namba Walk" et le
ピオーネ est du côté de la sortie 18, près des portiques nord-est.

Tiens, je te file quelques photos supplémentaires d'une taille raisonnable : ici, et .

En vrai, les Japonais ils se ressemblent tous.

Ouais, je sais bien que ça fait des années que je lutte pour faire croire aux gens que les Japonais et les Chinois c'est pas pareil, que les Japonais et les Japonaises c'est pas pareil, que même mon pote Américain il m'a dit que j'avais accroché une super bonne meuf à la porte de ma chambre, mais en fait c'était un poster de Gackt et il voulait pas croire que c'était un homme jusqu'à ce que je lui montre une vidéo.

Mais en vrai j'avais tort. Les Japonais se ressemblent tous.

Que ce soit les enfants avec leur uniforme et leur petit chapeau jaune, ou encore les nanas, toutes habillées pareil avec leur bonnet blanc à pompon et leurs horribles Ugg (=à peine 2 ans de retard sur la mode, mais c'est pas grave...), genre celle-ci, typique de ce que j'ai affronté pendant tout le mois d'octobre.

Que ce soit les jeunes cadres tous en noir dans leur costume à 4 boutons de manchette ou les petits vieux courbés, avec leur bob pour les vieilles et parfois une casquettes pour les grand-pères, leurs grandes lunettes aux verres carrés et leurs gilets à fleurs, y a pas à chier :

les Japonais se ressemblent tous, et en plus ILS LE FONT EXPR
ÈS !

Je te donnerai bientôt plus de détails sur la mode japonaise, tu pourras admirer le remarquable travail photographico-sociologique d'un Robert Patrick qui n'a pas chômé du dejikame cette année !

dimanche 14 septembre 2008

En vrai, les Japonais ils défoncent Winnicott.

robot géant=doudouMe regarde pas comme ça, je sais que tu te demandes où je vais chercher mes titres.

Aujourd'hui je vais te parler de la psychologie des Japonais. Check ce que nous dit Wikipédia à propos de l'objet transitionnel :

"Donald Winnicott fut le premier à parler de l'objet transitionnel ainsi que des phénomènes transitionnels, soulignant soigneusement que leur existence était fonction des enfants. En effet, si tous les enfants occidentaux n'y ont pas recours, le phénomène est plus rare encore — voire le plus souvent inexistant — dans les sociétés extra-occidentales."

Oh, je ne peux pas blâmer ce brave Winnicott : il est mort en 1971 et l'anime Mazinger Z a commencé à être diffusé en 1972.

Ben ouais, gars, t'avais pas remarqué, mais les robots des dessins animés, c'est des objets transitionnels.

"L'objet transitionnel vient remplir une fonction essentielle : celle de défense contre l'angoisse."

Tu veux, dire, comme quand on prend les commandes d'un robot géant et que tout d'un coup tu crois que t'as des couilles de la taille du New Jersey et que tu vas éclater la rondelle de Misato après la mission (si t'es un garçon), ou bien que ta maman est toujours là pour te protéger (si t'es une fille) ?

De fait, on t'a sans doute déjà dit que les Japonais étaient des gens très réservés, tellement gênés lorsqu'il s'agit d'exprimer leurs sentiments que ça confine au handicap. C'est vrai. Mais c'est des malins, alors ils ont crée the arnaque technologico-télévisuelle : les anime de mecha.

Les anime de mecha, c'est des dessins animés avec des génériques d'ouverture qui te montrent des combats de robots de ouf, avec une chanson qui incite à la dévastation des ennemis pour abreuver nos sillons de leur sang impur, mais quand tu regardes le véritable contenu du dessin animé, tu te rends compte que tu t'es bien fait baiser la gueule : ton robot il se bat pendant les 5 dernières minutes, point-barre.
Pendant les 80% du temps de l'anime, ton robot il se repose, pendant que les humains te font un cours sur l'amitié, l'amour, la tristesse, l'empathie pour les tourterelles, bref, toute la gamme des sentiments humains y passe, ni vu ni connu.
Bien entendu, l'anime de mecha constitue le matériau pédagogique par excellence lorsqu'il s'agit d'appréhender la mort d'un proche, ne t'étonne donc pas d'y voir mourir ton amour de jeunesse, ta fiancée, ton meilleur ami, etc. C'est dans un but purement éducatif.

On ne peut évidemment pas parler d'anime de mecha sans mentionner le formidable travail de fond de la Gainax, cellule psychologique spécialisée dans la transition adolescente, chargée de redonner courage à tous les laissés pour compte, ceux pour qui les manga à base de sport n'ont pas suffi pour comprendre que dans la vie il faut se battre et que c'est pas en restant prostré dans ta chambre que tu vas dégotter de la meuf.
En effet, les anime de la Gainax ont un thème simple mais fédérateur : l'entrée dans le monde des adultes est un déchirement, un traumatisme comparable à la naissance (une seconde naissance, si vous préférez).
Avant c'était tout simple et sans problème : on était dans une cave avec des règles à suivre et on creusait pour obtenir son steak quotidien (Gurren Lagann), ou bien on avait sûrement une vie normale mais on n'est pas sûr (Evangelion), ou bien on allait tout simplement à l'école en admirant son grand frère et en kiffant sa meuf (FLCL).
Puis vient l'entrée dans le monde des adultes, et là ça devient n'importe quoi : on est entouré de nanas aux courbes ravageuses qui n'ont visiblement que ça à faire de passer leur temps avec nous, mais dès qu'on veut toucher on se prend un râteau, parce que le monde des adultes c'est le mensonge et la trahison, et les nanas, en mensonge et en trahison, hein, ouais, on s'est bien compris.
Le monde des adultes, c'est aussi le monde des responsabilités qu'il faut prendre alors qu'on n'a pas du tout envie, alors on boude jusqu'à ce que la Terre soit en danger, et là évidemment on est bien obligé de se remuer un peu.
Enfin, le monde des adultes c'est aussi le monde de la douleur, de la mort des amis ou des parents, le monde de la réalité, quoi. La réalité, c'est mal.
Heureusement, la Gainax est là pour t'aider à dire merde à ton daron (Evangelion), à trouver une nana plus dans tes cordes (Gurren Lagann) et surtout pour t'expliquer que tant que t'auras pas
décidé de te servir de ta batte ("te servir de ta batte", on s'est bien compris ? *wink wink*) ou de ta vrille géante ("ta vrille géante", on s'est bien compris ? *wink wink*), t'auras toujours ta vie de merde.

Les anime de la Gainax, c'est le "just do it" des otakus, le robot n'est là que comme prétexte, pour te rassurer, mais la morale de l'histoire, c'est que tu dois croire en toi et pas en les autres qui croient en toi.

Message corroboré par Parappa : you gotta believe.

jeudi 7 août 2008

Tu l'as voulu tu l'as eu...

Voilà, vous pouvez dire un grand merci à Ban-chan qui m'a bien foutu les boules en me dirigeant sur ça.

J'ai donc déclaré la guerre à tous les médiocres qui s 'improvisent professeurs de japonais. Et pas seulement aux amateurs qui font ça juste armés de leur bonne volonté, mais aussi aux nazes en postes qui font mon boulot à ma place, en moins bien. Mais rassurez-vous, y en a qui le font très très bien aussi et je sais rendre à César...

Le lien à droite et l'URL pas difficile à retenir.

mercredi 6 août 2008

Doute...

Quand je vois certains commentaires liés aux articles sur la langue japonaise, j'en déduis que certains (je ne les blâme pas) n'ont pas bien compris que ce site n'a pas pour vocation d'être un site de référence sur le japonais.

Je ne fais pas dans la linguistique ici, je fais dans l'entertainment. On rigole, on se détend.

En revanche, étant récemment très sollicité sur la langue japonaise, je me demande si je ne devrais pas faire un blog consacré à l'apprentissage du japonais. Un blog très sérieux sur le fond, pas trop sur la forme (vous savez comment j'écris, hein). Un vrai blog que quand tu le lis tu comprends enfin le japonais, comment ça marche, pourquoi ça marche, un blog qui compilerait mes années d'expérience de l'enseignement, les trucs qu'on vous dit pas, mes réflexions sur la langue, etc.

Tu te demandes pourquoi je veux ton avis, alors que d'habitude ton avis je m'en tape, hein ?
Ben c'est parce qu'un blog comme ça, ça me prendrait pas mal de temps (vu que ce serait fait encore plus sérieusement que celui-ci, si si, c'est possible) et que je sais pas si ça vaut vraiment le coup, sachant qu'il y a déjà des fora super bien fournis en questions et en réponses sur le japonais.

Evidemment, tu sais bien que si je lance ce genre de site tu économiseras des milliers d'euros en méthodes d'apprentissage (ne serait-ce que parce que je te conseillerai les bonnes méthodes et que ça t'évitera d'acheter les autres pour rien), que tu auras les meilleures notes de ta classe si tu bosses correctement MAIS... En as-tu vraiment envie ?

Je lancerai l'affaire en cas de plébiscite, mais sinon on se contentera de raconter des conneries sur le Japon, comme d'hab'.

samedi 24 mai 2008

On m'aurait menti ?!

La nana, là, c'est Kanno Yôko, et elle pompe grave.

Nan, pas des queues, de la musique. Si, c'est vrai, j'vous jure. Et je le savais pas.

Il y a quelques années, j'aimais bien un groupe Belge qui s'appelle Hooverphonic. Le premier morceau du premier album qu'ils ont sorti sous ce nom (parce qu'avant ils avaient déjà fait un album sous le nom de Hoover) s'appelait "Battersea" et ça tuait. Check it out :


Et puis l'autre jour, dans ma voiture, j'écoutais les musiques de la série Ghost in the Shell - Stand Alone Complex, quand je tombe sur la chanson "Cyberbird" et j'en crois pas mes oreilles absolues : c'est la même chanson !
Mais bon, vous commencez à me connaître maintenant, chez moi la passion ne l'emporte jamais sur la raison (hum...), alors je me raisonne : avec les milliards d'albums qu'elle a pondus, son mari Mizoguchi Hajime qui fait pas de la merde non plus, c'est pas possible, ça doit être une coïncidence...
Je veux dire, Kanno Yôko, la déesse des bandes originales de dessins animés, plagier vulgairement un groupe Belge ? IM-POS-SIBLE !

Et j'apprends aujourd'hui qu'elle est connue pour pomper ! Eh ben mon con !

Je vous laisse juger sur pièce :

samedi 17 mai 2008

En vrai, le Japon c'est tout plaisir.

Devant le spectacle, je me tais.


vendredi 2 mai 2008

What can I say ?

Question posée mille fois, mais toujours une seule réponse.
Tous ces gens qui me voient dévorer manga et romans ne peuvent s'empêcher de m'avouer qu'ils "aimeraient bien faire du japonais", eux aussi, mais que "ça doit être dur".

Voici donc ma réponse ultime et définitive pour TOUS les gens qui "aimeraient faire du japonais".

Le japonais, ce n'est pas plus dur que le reste (un régime, un sport, la cuisine, un instrument de musique, etc.), c'est même exactement comme le reste et la recette est toujours la même (du coup vous pourrez l'appliquer à d'autres trucs que "vous aimeriez faire") : des efforts quotidiens (= tous les jours) et réguliers (= plusieurs fois par jour) pendant une période de 2 ans.

Et du plaisir, bien sûr.

Exemple d'effort qui rend bon en japonais ici (fin de première année).

Tu te coucheras moins con ce soir...

En tant que japonisant, il y a des trucs qui m'écorchent les oreilles. Oui, en tant que francisant la phrase précédente écorche les tiennes, je sais, mais prends ça pour une licence poétique.

Par exemple, tu sais sans doute déjà qu'on ne dit pas "Fujiyama", mais "Fujisan", de même qu'on ne dit pas "hara-kiri" mais "seppuku".

Bon, ben de la même façon, au Japon on ne parle pas de "ninja". Les ninjas c'est juste dans tes manga en français et tes films français de merde.
Au Japon il y a les mecs, qu'on appelle "shinobi" (comme le jeu vidéo dis-donc, oh merde, y aurait un rapport ?!) et les nanas, qu'on appelle "kunoichi".

Point-barre.

vendredi 18 avril 2008

Le plus dur en japonais, c'est le japonais.

Si tu viens ici pour connaître le vrai Japon, t'as peut-être aussi envie de connaître le vrai japonais.
Tu fais bien.

Un des trucs qui m'horripilent le plus quand on parle de la langue japonaise, c'est d'entendre que "les kanji c'est le plus difficile". Je reviens dans 2 minutes sur cette ineptie...

Ce que disent les profs de fac, c'est que "les kanji, c'est ce qui va vous demander le plus de travail". T'as remarqué, ils disent pas que c'est le plus difficile, ils disent que c'est ce qui demande le plus de travail. Nuance.
Est-ce que c'est vraiment ce qui demande le plus de travail en japonais ? Non. Mais c'est ce qui demande le plus de travail en japonais à la fac. Parce que, en vrai, l'intonation ça demande beaucoup plus de travail (mais genre que tu peux même pas imaginer), mais à la fac on te fait grâce, tu pourras parler japonais comme un Ch'ti, du moment que tu donnes la bonne réponse aux questions qu'on te pose, c'est l'essentiel.

Alors qui sont les trous-du-cul qui osent prétendre que les kanji c'est le plus difficile en japonais, alors qu'à l'évidence c'est le plus facile, comme nous l'allons démontrer de suite ?

Il n'y a que 2 types de personnes qui affirment que "les kanji, c'est le plus dur" :

-les nuls en japonais. Eux, tu peux pas leur faire confiance parce que si tu grattes un peu, tu vois bien que le problème c'est pas les kanji : dès que tu leur demandes le moindre effort cérébral ils sont en panique. J'en ai vu un, en première année, il bloquait sur le fait que quand tu rajoutes un dakuten sur le katakana "u", ça donne le son "v". Il avait dû se taper tout Evangelion, mais il bloquait sur la graphie du son "v". Un p'tit génie.

- les Japonais. Eux, tu peux encore moins leur faire confiance, vu qu'ils te parlent de leur propre langue. Je t'explique : pour les Japonais, les kanji c'est difficile parce que c'est le SEUL truc qu'ils ont à apprendre de leur langue toute leur putain de vie ; tout le reste ils le savent sans avoir besoin d'y penser. Un peu comme si en français on n'accordait pas les adjectifs en genre et en nombre, ou si les participes passé n'existaient pas. Genre tu pourrais écrire le français comme tu le parles.

Quand un Japonais te dit que les kanji c'est le plus dur parce qu'il y en a toujours qu'on connaît pas, c'est un peu comme si un Français disait à un étranger que le plus dur en français, c'est de retenir tous les mots du dictionnaire. Parce que le Français il se demande pas si "table" c'est du masculin ou du féminin. Alors qu'un étranger, si. Pour un étranger, la difficulté du français se situe plus dans l'apprentissage du genre de chaque mot, l'accord des adjectifs et des participes, la conjugaison des verbes et le bon emploi des modes.

Les kanji, ça peut pas être ce qu'il y a de plus difficile en japonais pour la simple et bonne raison que tu peux tous les trouver dans un dictionnaire. Alors que le bon usage des mots, non.

Donc je dis pas ça pour te décourager, mais le plus difficile en japonais, c'est le japonais.

lundi 14 avril 2008

En vrai, le Japon ça nique ta vie.

Quand on parle de la vie privée au Japon, ça nous surprend un peu.

Pourquoi tous ces maris qui ne rentrent pas à la maison ? Pourquoi toutes ces tromperies des deux côtés ? Pourquoi des gens adultes recourent-ils encore au mariage arrangé, pratique d'une autre époque qui nous paraît à nous, libéraux-libertaires, aussi intolérable qu'une excision ?
Pourquoi ce manque de rapports intra-familiaux ? Pourquoi les Japonaises ne voient-elles en leur futur mari qu'un portefeuille ?

Pendant longtemps ma réponse a été assez détachée : puisque de toute façon les Japonaises ne voient pas leur mari, peu importe qu'il soit gentil ou beau, alors autant en prendre un qui a du blé.
Bon.

Il y a 2 jours, j'apprends qu'un couple d'amis Japonais est sur le point de se séparer. La raison est toute simple : ils travaillent tous les deux et, bien qu'habitant le même appartement, ça fait 6 mois, SIX PUTAINS DE MOIS qu'il n'ont pas petit déjeuné, déjeuné ou dîné ensemble.

Cinq ans de vie commune, l'un des deux change de travail et hop, impossible de réussir à se voir pendant 6 mois.

Quand t'es bien content de trouver des magasins ouverts de pas d'heure à pas d'heure, 7 jours sur 7, c'est parce qu'il y a des gens qui passent 20h sur 24 à leur boulot. Ta vie privée, ton patron il s'en bat les steaks, vu que lui non plus il en a pas.

Je te parle même pas de ton peu de temps libre que tu passes à dormir tellement t'es claqué du reste de ton temps que tu passes à bosser. Ta vie c'est ton taff, ton taff c'est ta vie.

Pays de merde.

lundi 7 avril 2008

Quand l'appétit va, tout va.

A quoi reconnaît-on quelqu'un qui n'est jamais allé au Japon de quelqu'un qui y a vécu ?

Pour le profane, le Japon c'est "le pays des manga", "le pays des cerisiers", "le pays de la technologie"...
Pour celui qui y vit, le Japon c'est tout simplement "le pays de la bouffe".

Ah ça, on vous en a parlé de l'obsession des Japonais pour les petites culottes, pour les écolières en uniforme, pour le pipi et le caca, pour les gros seins... Mais la véritable obsession de TOUS les Japonais, c'est la bouffe.

Au début, t'es bien content de voir des restaurants partout. Parce que ça c'est un truc au Japon, y a pas 3 mètres de distance entre 2 endroits où tu peux bouffer : un resto français ou italien, un café, un bar, un distributeur automatique, une pâtisserie, un autre café, et ça continue comme ça tout le long de n'importe quelle rue, en alternant la rive, évidemment.

Alors toi, naïf, tu te dis : "Ah ben tiens, c'est pas au Japon qu'on crèverait de faim". Mais ça c'est parce que t'as pas encore vu les tarifs. Au Japon, la bouffe c'est ce qu'il y a de plus cher.
Je te donne un exemple : une Playstation 3, 30.000 yens. OK. 600g de viande de bœuf de Kobe... Ah ben merde, 30.000 yens aussi !
Tu comprends maintenant pourquoi les Japonais ils jouent avec leur caca : c'est du caca qui vaut cher.

Là où tu réalises que la bouffe c'est l'intérêt central du pays tout entier, c'est dans les émissions de télévision. Il n'y a pas une seule émission qui ne te parle pas de bouffe. Alors évidemment, le produit est bien emballé : on t'explique où c'est fait, par qui, comment, et t'as droit à ton reportage de 15 minutes pour t'expliquer pourquoi ton grain de riz tu devrais l'aimer plus que tes parents. Bien évidemment, le reportage n'étant pas une raison suffisante, on a invité des personnalités de la télévision qui vont goûter devant toi le fameux produit et qui vont te montrer à quoi ressemble un véritable orgasme. Ah oui, au Japon l'orgasme c'est pas dans le cul des meufs, c'est dans l'assiette. C'est d'ailleurs pour ça que les aliens à tentacules tu les verras tout le temps violer dans les écoles et jamais entrer dans un restaurant : les aliens n'ont pas la culture raffinée et l'éducation gustative des Japonais.

Mais le truc qui t'achève littéralement à la télévision japonaise, c'est la façon dont on te montre les plats : il doit y avoir des stages spécialisés pour les cadreurs parce que c'est TOUJOURS le même plan, à la même distance de l'aliment, avec les mêmes baguettes orientées de la même façon et, bien sûr, la même petite vapeur qui s'échappe de l'aliment, car le Japonais n'aime pas manger tiède. Check it out :

Ainsi, la télévision te présente plusieurs fois par jour des centaines de restaurants que tu savais même pas qu'ils existaient parce que :
1) forcément, ils sont loin de chez toi.
2) ils sont planqués. Ouais, ça c'est un truc typique au Japon, les mecs ils ont pas des ninjas plein leur Histoire pour rien : au Japon, tout ce qui est bon est planqué. Les meilleurs restos, les meilleurs magasins, les meilleurs bordels, RIEN de tout ça n'a pignon sur rue, il faut que t'ailles toi-même les débusquer au fond d'une ruelle ou au dernier étage d'un immeuble. Et rien n'est indiqué non plus, tu penses...

Tout cela est extrêmement frustrant pour l'étudiant en mal d'argent : dès qu'il allume la télé il a envie de bouffer des trucs délicieux et chers, dès qu'il sort dans la rue il a envie de bouffer des trucs délicieux et chers ou même moins chers mais de toute façon tout est cher.

Et après tu te demandes pourquoi y a des jeunes qui préfèrent rester cloîtrés chez eux... Tiens, je peux pas te dire mieux : la seule anorexique que j'ai vue au Japon elle était pas Japonaise, elle était Polonaise !

lundi 10 mars 2008

En vrai, je kiffe les loose socks.

Les loose socks, je trouve que ça fait de jolies jambes. Si on a déjà de jolies jambes et si c'est bien porté.
Il faut les porter à partir du genou (donc pas comme sur la photo ci-dessus), afin que la chaussette devienne partie intégrante de la jambe et fournisse ce galbe inversé si typique des méchas des années 80.

Parce que c'est ça que je kiffe dans les loose socks : c'est le fait que des nanas aient les mêmes jambes que des robots. Ça me rappelle tous ces plans en contre-plongée de Machine Robo Chronos.

Non mais sérieux, cette jambe qui s'élargit vers la cheville, c'est pas trop la classe ?

mardi 26 février 2008

Conspiration ?

Eh ben, moi qui voulait vous faire partager des vidéos de haute qualité, j'apprends hier que le site www.stage6.com fermera définitivement le 28 février.

J'ai donc déjà 2-3 liens à rediriger. Faiche.

mercredi 20 février 2008

En vrai, tu parles trop mal de la télé japonaise, mais t'es juste un rageux.

Dans la deuxième moitié des années 80, il n'était pas rare de voir à la télévision française des extraits d'émissions japonaises que l'on jugeait grotesques (des femmes attachées entre elles à un poteau se battent pour atteindre un article de luxe), ignobles (des mecs doivent rester assis dans un bac à sable sans moufter tandis qu'ils se prennent des scorpions, des araignées et des serpents sur la gueule), bref, ces Japonais c'est vraiment bien tous des malades de pédophiles dégénérés. Pas étonnant qu'ils aient fait copain-copain avec les nazis.

Nous en France, on a bien fait de les juger aussi sévèrement parce qu'on a quand même une télévision d'un niveau largement plus élevé, quand on impose des épreuves aux candidats, c'est toujours dans l'esprit du baron de Coubertin, alors les bridés, hein, vous feriez bien d'en prendre de la graine.

Par exemple Fort Boyard.

Fort Boyard, c'est un super jeu qui fait plein de pub pour la région des Charentes-maritimes, qui développe l'esprit d'équipe et avec des épreuves sportives, toujours de bon goût.
Par exemple, nous on n'est pas des pervers qui s'excitent sur des écolières, OK ? Alors pas de fan service à Fort Boyard.

On a peut-être juste un peu abusé, oh, trois fois rien, sur la dernière épreuve, et encore, il s'agit juste de faire descendre un candidat (de préférence une femme) dans une pièce avec plein d'araignées et elle doit trouver un mot caché dans la pièce. En plus des araignées y en a pas beaucoup.
D'ailleurs tellement y en a pas beaucoup que l'année d'après on en a mis plus.

Et puis l'épreuve était tellement naze qu'on a préféré la remplacer par la "fosse aux serpents" : c'est plus quelques araignées ça et là, c'est des centaines de serpents et comme il y en a partout, t'es sûr que pour trouver ce que tu cherches tu vas devoir mettre les mains. Mais bon, les serpents on s'habitue, alors après on a fait un peu exprès de mettre les 2 parties du mot caché SUR les serpents ("en général des gros", nous dit la description). Attention : si tu es la femme de l'équipe, c'est quasiment sûr que c'est sur ta gueule que ça va tomber.

Mais bon, c'est juste une épreuve finale.

A Fort Boyard, on essaie toujours de se dépasser, donc là on a trouvé un concept bien excellent : autant vous les Japonais salauds-pervers-pédophiles vous jouez que pour votre petite gueule de salaryman, autant nous en France on pense d'abord à aider notre prochain, donc on fait des émissions spéciales avec des célébrités et ils jouent pour aider des associations. C'est bien, nan ? Du coup on a mis de nouvelles épreuves.

Donc par exemple, on prend la charmante Mélanie Angélie et on lui fait passer la gueule à travers des vivariums remplis de cafards, de mouches, de larves, que des trucs de bon goût, y a que sa tête qui dépasse et elle doit souffler pour deviner un mot, mais du coup elle se prend pleins de trucs dégueulasses dans la tronche, c'est fun, non ? En plus elle est un peu obligée de le faire parce que c'est pour une bonne cause. Alors on l'encourage : "vas-y souffle, n'aie pas peur, c'est pour sauver des p'tits nenfants !".

Et puis on a aussi une autre épreuve un peu dégueue réservée aux femmes où il faut mettre sa main dans des jarres pleines d'animaux répugnants.
Et puis aussi celle où la nana elle est dans le noir complet et elle doit chercher la clef dans un bac avec des rats.
Mais c'est pour la bonne cause.

Les téléspectateurs ? Ah ouais, ils aiment bien, ils regardent. Ah ça, on en a fait du chemin depuis la salle aux araignées, hein, ah ouais, on a pas chômé au niveau du brainstorming...
Une gradation dans le répugnant ? Faut rien exagérer, hein, on n'est pas chez les Japonais quand même...

En vrai, la télé japonaise c'est trop d'la balle ! (part.2)

Mes premiers souvenirs de la télévision japonaise, ce sont ces humiliations que les 2 présentateurs de Utaban faisaient subir aux Morning Musume. Comment ne pas tomber amoureux devant tant de mesquinerie, devant cette volonté gratuite de nuire cautionnée par tous les techniciens du plateau qui se bidonnent, par tous les téléspectateurs ?
Je suis en ce moment dans une période "Morning Musume", nostalgique de ces années où un plateau de télé les accueillant devenait vite un cirque, un bordel sans nom où tout le monde vannait tout le monde. Aujourd'hui les Morning Musume ne subissent plus de blagues, on leur pose juste des questions simples auxquelles elles ont du mal à répondre, elles se ressemblent toutes dans leur non-personnalité, au point que je suis sûr que les 2 présentateurs de Utaban ne connaissent plus le prénom de chacune.

Alors hier je surfais sur le site Stage6, où l'on peut trouver de nombreuses vidéos des MM de très bonne qualité et, un peu par hasard, je suis tombé sur le Utaban "Mr Moonlight". Bon. A un moment, on fait descendre sur le plateau une poule empaillée, ce qui déclenche la surprise des filles, mais surtout la panique de Rika Ishikawa. Et là, ça m'est revenu : Rika Ishikawa est terrorisée par les poules. La poule de Utaban, c'est ma madeleine à moi : quelque part, au fond de mon cerveau, un jour, j'ai su que Rika Ishikawa était terrorisée par les poules.
Du coup d'autres images du passé ont commencé à remonter, d'autres poules, une cage, des
œufs, un autre Utaban, encore plus machiavélique. Les Country Musume sont sur le plateau et on leur fait une jolie surprise : on va faire de la glace. Hmmmmmmmm, la glace, c'est bien délicieux ! Surtout pour toutes ces adolescentes au régime qu'on manipule au gré des récompenses culinaires.
Alors on a tout ce qu'il faut : de la crème, du sucre... Ah ! il manque des œufs, mince ! mais ça tombe bien, on a justement prévu une cage avec des poules et des œufs : allez Rika, va nous chercher 3 beaux œufs, sinon la glace c'est dans ton cul.

J'ai cherché et cherché toute la matinée ce grand moment de torture sur le net, je l'ai trouvé, je vous fais partager mon bonheur :



A ceux qui seraient secoués par ces images de torture psychologique que certaines milices d'une période sombre de notre histoire ne renieraient pas, qui trouvent que la télévision japonaise va parfois trop loin, j'offrirai la prochaine fois ma démonstration définitive de la flexibilité de la psyché humaine, la démonstration par la télévision française que, effectivement, on peut demander à un mec d'appuyer sur un bouton pour électrocuter ou gazer des gens et que le gars, finalement, ça le choque pas plus que ça.

lundi 18 février 2008

En vrai, la télé japonaise c'est trop d'la balle ! (part.1)

Un gentil lecteur m'écrit :"la TV Jap est-elle la plus mauvaise des pays industrialisés ? Personnellement je vote OUI des deux mains".

Oh, gentil lecteur, comme tu te trompes !
La télévision japonaise est au contraire une des meilleures du monde, comme nous l'allons montrer tout à l'heure.

D'abord, il faut bien comprendre ton souci de téléspectateur : étranger au Japon, tu branles rien et tu passes donc tes journées devant la télé au lieu d'aller draguer de la bonnasse ou d'écumer les magasins spécialisés. C'est mal.
Alors fatalement tu te tapes des émissions de merde qui pourrissent ton cerveau, mais le Japon n'est absolument pas en cause : les émissions de la journée sont, partout dans le monde, réservées au même public, c'est-à-dire les vieux et les gosses. Ceux qui n'ont plus toutes leurs facultés et ceux qui ne les ont pas encore. Pourquoi faire de la qualité pour ces gens-là ? Ne ferait-on pas mieux d'aller les perdre dans la montagne ? Si si, les gosses aussi.
Si tu regardais la télévision française aux même horaires tu aurais également envie de te pendre !

Là où la télévision Japonaise brille, c'est la nuit. Comme les étoiles alors ? Exactement.

A partir de 22h, la télévision japonaise diffuse des émissions pas pour les enfants, avec des filles à grosse poitrine qui osent des décolletés de haute folie, des gens qui racontent des histoires drôles et lestes, des gens qui disent des bêtises et on leur tape sur la tête, des gens qui font des grosses blagues qui coûtent des millions de yens et des gens qui tendent des pièges pour ridiculiser les autres.
A partir de 22h, les suce-bites de la journée qui passent leur temps à dire que tous les restos sont délicieux et que tous les gens qui plient une serviette en papier sont des génies, tous ces gens-là laissent leurs places aux monstres !
La télévision japonaise à ceci de génial que ceux qui y travaillent sont des stars et que ceux qui y passent - acteurs, chanteurs, comiques, mannequins - leur doivent servilité.
A partir de 22h, les animateurs n'ont qu'une seule mission : taper, insulter, maltraiter, ridiculiser, humilier leurs invités.

Tu trouves que les petits péteux de la Star Ac' ont la grosse tête ? Au Japon ça se passerait pas comme ça, oooooooooooohh non : un petit passage chez les Downtown et après quelques claques sur la gueule le melon dégonflerait bien vite !

Et quand ils ont pas d'invités à martyriser, ils se martyrisent entre eux, avec des jeux où on se fait défoncer le cul si on rigole, ou bien on doit passer la nuit dans une maison hantée et on y perd 10 ans de sa vie tellement on se chie dessus toutes les 5 minutes et qu'on épuise ses stocks d'adrénaline.

La télévision japonaise c'est l'énergie, l'inventivité, le rire, le charme, c'est tout simplement formidable.
Tiens, je peux pas te dire mieux : je regarde plus de télévision japonaise en 1 semaine que de télévision française en 1 an.

Sur ce, je vous laisse avec un des meilleurs sketchs de Downtown, avec une surprise gratinée à la fin :

vendredi 15 février 2008

Tsunku, ce héros.

S'il y a un gars que je respecte au Japon, c'est bien Tsunku.
Ce type est responsable d'un véritable hold-up médiatique : il a crée une usine à idoles. Tu veux de la chanteuse ? J'en ai. Tu veux des p'tites meufs à la télé ? J'en ai. Ton fétiche c'est les gamines à lunettes ? J'en ai.
Tsunku, c'est le proxo du monde du divertissement japonais. Mais attention, hein, Mr Propre. Pas le genre à mettre une cartouche à ses gamines par derrière : lui, son truc, c'est l'argent. La chair fraîche l'intéresse pas, il ne veut que le tiroir-caisse. Et pour faire du blé, il a trouvé le filon du siècle : toucher la totalité du public ; les p'tits nenfants avec des groupes qui font des chansons et des émissions pour p'tits nenfants, des adolescentes qui font des chansons et des photobooks où elles posent en maillot de bain pour tous les pédophiles adorateurs de lolitas, et quand elles sont trop vieilles pour chanter en groupe on les fait chanter en solo pour toucher tous les autres et on les place dans des émissions télés de divertissement.
Tu mates la fille et moi je touche les ronds.

Tsunku, t'es trop un malin. J'te kiffe.

L'écurie Tsunku c'est l'armée. Affable et blagueur s'il apparaît dans une émission de variété, le père Tsunku laisse la décontraction au vestiaire lorsqu'il s'agit de dresser ses pouliches : quand il félicite des gamines de 6 ans - SIX ANS ! - pour leur dire qu'elles ont été retenues parmi 25.000 candidates et qu'elles font désormais partie de la maison, le mec il lâche PAS.UN.SOURIRE. Bienvenue au couvent. Ah oui, l'usine à idoles c'est pas la boîte à touzes, hein : ici on met pas des zizis dans sa bouche. D'ailleurs la première qu'on chope avec quoi que ce soit dans la bouche, elle dégage. Enfin, "elle dégage", faut pas déconner non plus, hein, on va pas tuer la poule aux œufs d'or : on la reclasse. T'étais dans un groupe ? Ben tu fais tes excuses à tout le monde, tu te casses, mais... tu reviens en solo ! Tu t'es fait flaguer en train de fumer à 15 ans ? Ben tu fais tes excuses à tout le monde, tu dégages, mais... on te garde sous le coude car tu continues à bosser dans la boîte de prod' et tu reviens avec 8 kilos en moins 3 ans plus tard.

Tsunku, t'es trop un magicien. J'te kiffe.

Enfin, Tsunku écrit, compose et arrange 99,9% des chansons qu'il fait chanter à ses gamines et si on trouve quand même une grosse proportion de merdes infâmes (mais c'est normal, puisque c'est fait pour être vendu, c'est un peu le concept), le gars a quand même pondu des morceaux de légende, genre Love Machine ou Ren'ai Revolution 21.

Comme il maîtrise le business, tu penses bien qu'il fait complètement ce qu'il veut.
Alors Tsunku a décidé de franchir un pas supplémentaire : maintenant il fait dans le porno. Il te prend les mêmes nanas qui font des clips tout n'importenawak que les enfants ils adorent et il leur fait faire des trucs...euh... traumatisants. Voilà, c'est ça le mot que je cherchais, Tsunku il a décidé de traumatiser son public :
- dis, maman, ça veut dire quoi "même si on dirait qu'elle pleure, c'est ça le plus beau visage d'une femme" ? Et aussi "il y a aussi des cris qui ne sortent pas, tu sais" ?
- euh, mais euh... où tu as entendu ça, ma chérie ?
- ben dans une chanson de ma copine Ayaya.
- c'est bizarre, ça, c'est pourtant pas le genre...
- Si si, regarde, il y a même la vidéo (à dévorer jusqu'à la fin) :


-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!

Tsunku, t'es trop un guedin. J'te kiffe.

mercredi 6 février 2008

La J-POP, c'est d'la merde (part.3)

Si vous cherchez un jour la définition de "urusaii" dans un dictionnaire, il y a de fortes chances que vous tombiez sur une photo de Otsuka Ai.
Disons-le clairement : Otsuka Ai est ce qui est arrivé de pire à la j-pop depuis de nombreuses années.

Autant les SMAP peuvent être rendus inoffensifs rapidement puisqu'ils sont bien incapables de composer quoi que ce soit (donc si on leur donne rien à chanter ils ferment leurs gueules), autant Otsuka Ai, non. Cette fille, c'est comme les collégiennes de Z.E.P : moins elles ont de choses à dire, plus elles aboient. Et la miss Otsuka est une stakhanoviste de l'aboiement, avec déjà 5 albums en 4 ans. Malheureusement, même si elle peut se vanter de tout écrire et de tout composer, ce "tout" est à relativiser : sur un album entier, les 3/4 des chansons se ressemblent (même riff de guitare, même rythmique), le vocabulaire est d'une pauvreté à pleurer (recette pour composer un album de Otsuka Ai : placer le mot "aitai" dans toutes vos chansons), et le modèle de chanson suit celui de Kimura Kaela : un couplet, un pont et du refrain en boucle jusqu'à la fin.

Une musique décérébrante composée par une décérébrée pour toutes les écervelées de sa race aux gènes mystérieux.

mercredi 30 janvier 2008

En vrai, tu ferais quoi, toi ?

Oh, je sais bien sur quoi on m'attend si je dis que je vais parler des banques japonaises...
Les distributeurs automatiques, les frais sur tout et n'importe quoi, les carnets qui se remplissent tout seuls que c'est trop de la bombe...
Ben non.
Aujourd'hui on va se mettre dans la peau d'un "banquier" japonais. Du mec au guichet, quoi.
Plus souvent qu'on ne croit, des étrangers viennent ouvrir un compte bancaire au Japon. Soit parce qu'ils sont là pour une année d'étude et il faut bien qu'on leur verse leur bourse, soit parce qu'ils sont en working holiday et qu'il faut bien qu'on leur verse leur salaire, toujours est-il qu'ils doivent se rendre à la banque et faire les démarches d'ouverture de compte. La plupart ne parle pas japonais couramment et c'est là que ça coince : le mec du guichet, son boulot c'est de parler le plus poliment possible à ses clients, parce que la satisfaction du client est essentielle.
Le client étranger, lui, il est déjà à la ramasse avec le vocabulaire spécialisé et les amas de kanji un peu partout sur la feuille à remplir, alors il aimerait bien qu'on lui explique les choses simplement.
Mais le guichetier peut pas lui parler simplement, parce que le client étranger est un client, alors il faut utiliser le keigo, que même les Japonais des fois ils luttent pour l'utiliser.
Alors le client étranger, avec ses 2 années de japonais à l'étranger qui n'ont servi à rien, là il pète les plombs parce que merde, si le mec il veut me rendre service pourquoi il me parle pas un japonais que je peux comprendre, merde alors. C'est pourtant pas compliqué, s'il veut satisfaire son client il faut lui parler un japonais qu'il peut comprendre, alors merde quoi !
Et le monsieur du guichet, lui, il continue de parler en keigo parce que si jamais il parle le japonais que tout le monde comprend c'est un peu comme s'il parlait mal à son client et il va se faire taper sur les doigts, pour lui non plus c'est pas facile comme décision, alors merde, quoi !

Et toi, tu ferais quoi ?

jeudi 24 janvier 2008

En vrai, le japonais c'est pas comme tu croyais.

Un rapide coup d’œil aux explications de Wikipedia sur le terme "kawaii" nous confirme ce que l’on soupçonnait déjà : je vais devoir vous donner une leçon de kawaii.

En effet, "kawaii" veut autant dire "mignon" que "anata ha nihongo ga jôzu desu ne" veut dire que vous parlez bien japonais (on vous l’a déjà dit ? ho ho ho, je me gausse).

Soyons précis dans notre définition, car il existe 2 sortes de kawaii :

- le "kawaii" normal, écrit comme ça et qui ne veut JAMAIS dire "mignon".
- le vrai "kawaii" de mignonitude absolue, facilement reconnaissable aux balises (+10db)(/+10db) et au préfixe kya.

Par exemple : (+10db) "KYAAAAA !!!! KAWAAAAAAIIIIIIIII !!!!!!" (/+10db).

Pour mes lecteurs non-voyants, avec le son.

Mais alors à quoi peut bien servir le kawaii quotidien ? A la même chose que les questions météorologiques, ça crée du lien. Par exemple vous avez rendez-vous avec une fille que vous connaissez. Bon. En tout bien tout honneur (pour la peine on va même jusqu’à supposer que vous êtes vous-même une fille, même si on sait tous que ce blog s’adresse essentiellement aux aigris machifachos). Bon. Eh ben le kawaii va être votre sésame pour la conversation : elle aura forcément un élément vestimentaire ou accessoire que vous n’aviez pas encore vu (puisqu’elle est Japonaise, donc même si vous vous êtes vues hier elle a déjà acheté un nouveau truc entre-temps), vous allez donc pointer l’objet en question et le qualifier de kawaii. La question, j’insiste sur ce point, n’étant absolument pas de savoir si l’objet est mignon. "kawaii" en japonais est ce qu’on pourrait définir comme le compliment minimum : tu peux rien dire d’intelligent sur un truc, alors tu dis qu’il est kawaii. Ça passe partout et ça fait plaisir. Ça invite ton interlocuteur à t’expliquer où et quand il a trouvé ce truc et ça vous fait un beau sujet de conversation consensuel.

Evidemment, il y a des astuces pour placer son kawaii :

A un mec, éviter sur les vêtements et accessoires virilisants (= tout élément de bijouterie métallique). En revanche, pas de problème sur les accessoires qui vous feraient douter de son orientation sexuelle (=offerts par sa copine), style strap de portable, porte-clef, etc.

A une fille : si vous n’arrivez pas à trouver spontanément un élément kawaii chez une Japonaise, c’est que c’est un Japonais. Interrogez-vous sur votre propre sexualité.

Du coup, pas la peine de mouiller la banquette dès qu’on gratifie la moindre de vos babioles d’un "kawaii", ça veut juste dire qu’on vous demande d’être la personne qui va faire la conversation.

 
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