dimanche 29 novembre 2009
Nolife = Notaste.
Bon, toi-même tu sais, d'habitude je regarde pas la télé. C'est pour ça que je suis moins con que la moyenne (t'as vu, je mets pas en avant la génétique ou une obédience quelconque, hein, l'étude de la langue japonaise m'a rendu humble).
Mais là j'étais un peu "obligé" de regarder Nolife, rapport à une de leurs émissions que je devais enregistrer pour un pote Japonais.
Nolife, si tu veux, j'avais déjà regardé, j'avais déjà rigolé de leur accent merdique dès qu'il s'agit de prononcer le nom d'un jeu en anglais ("Kingdom Hurts", LOL !), j'avais déjà été atterré de leur laideur physique et de leur non-présence à l'écran, mais je trouvais le fond pas trop dégueu les rares fois où je tombais dessus, genre les mecs te racontent un jeu avec des anecdotes que personne connaît (essentiellement parce que tout le monde s'en fout, cela dit...).
Bon.
Mais là, histoire de pas rater OtoEx à 21h, j'allume ma télé à 20h30. Grave erreur.
Je suis tombé sur des programmes, que même si Nolife est une chaîne gratuite, j'ai quand même l'impression de me faire arnaquer. D'abord pour le temps perdu, bien sûr, mais surtout parce que Nolife, c'est des gens on dirait qu'ils essaient de violer ton shame limiter, tu vois, comme s'ils essayaient de forcer ton seuil de tolérance à la honte et à la médiocrité à baisser.
Par exemple ce soir, je suis tombé sur un 2-hit combo, mais un truc que quand ce genre de vidéo arrive sur Youtube, y a 3000 commentaires pour se foutre de leur gueule, tu vois. Mais là non, ça passe à la télé et, comble du culot, t'as un keum qui arrive juste après ces deux programmes DE MERDE ABSOLUE pour te dire que ce serait cool si tu t'abonnais à Nolife en payant, comme ça ils pourraient continuer à te fournir des programmes de qualité.
Parce que les mecs pensent déjà que les programmes qu'ils te fournissent c'est le nec plus ultra, tu vois.
Je vais évidemment te dire de quels programmes il s'agit, que tu puisses éventuellement juger par toi-même et voir que je les tacle pas pour le plaisir (sachant que c'est des potes de potes, faut vraiment que j'aie la bouche pleine de vomi pour les descendre auprès des mes 5000 lecteurs, et je te laisse croire que quand tu t'es nourri de Chocapic toute la journée t'as pas le vomi gastronomique) :
- le premier truc, genre juste pénible, ça s'appelait Flander's company. J'ai coupé le son.
- le deuxième truc, là vraiment en-dessous de tout, c'était Noob. Imagine un Kaamelott encore moins drôle (ouais, je trouve que Kaamelott c'est déjà pas drôle).
Je peux te dire que le mec qui pond ce truc-là, lui il a fait sauter son limiter il y a longtemps déjà, il doit même plus se rendre compte de ce qu'il fait. En étant encore très gentil, je dirais que c'est un programme qui définit bien la vacuité.
Tu vas me dire : "est-ce que ça mérite un article sur ton blog qui traite du Japon vu que, précisément, ces deux programmes n'ont AUCUN rapport avec le Japon".
Je pourrais te répondre qu'effectivement tu marques un point, mais que comme je suis amoureux de ma prose (ne nie pas l'avoir remarqué), j'écris un article dès qu'on me donne l'occasion d'ouvrir ma gueule, juste pour le plaisir de me relire ensuite. Et ce ne serait pourtant pas la vraie réponse.
Car la raison de cet article se trouve dans le programme suivant qui, lui, traite de musique japonaise. De musique japonaise en France, même, vu qu'il s'agissait essentiellement de rapports de concerts ayant eu lieu récemment.
Et là, même si je ne me sens pas particulièrement en phase avec l'otaku de base qui ne jure que par un perso merdique d'un animé merdique doublé comme de la merde par une bigleuse aux jambes cependant interminables qui aura pas volé son anulingus dès que je la croise dans l'ascenseur, je ne peux quand même pas nier que quand on a l'intégrale de Jojo chez soi, qu'on se tape en ce moment même un marathon des émissions dans lesquelles apparaissent les Morning Musume en 2000 (putain, mais RIEN à voir avec les pétasses qu'on nous sert aujourd'hui, quoi !), on est quand même un peu assimilé à un otaku.
Cette émission m'offrait donc un peu la vision de la considération qu'on m'attribuait par le prisme des artistes qu'on invitait en France pour me/nous faire plaisir.
Alors ce qui est censé me plaire à moi pauvre connard qui regarde des dessins animés, c'est un groupe naze qui fait de la merde en barre avec un synthé qui fait bip bip et essaie de gagner les faveurs du public en jouant – mal – le thème de Goldorak. Tellement ils sont mauvais, leur nom apparaît pas dans le programme sur le net, t'as qu'à voir. Ou alors je serais censé aimer Wotaku World Wave, un groupe de reprises avec une chanteuse qui chante faux. Ou encore Yaneka, un groupe qui fait des chansons inécoutables qui se ressemblent, avec une chanteuse qui a également des problèmes de justesse.
Faut pas s'étonner de l'engouement pour les chanteuses virtuelles si chaque fois qu'une Japonaise chante en live t'as l'impression qu'on égorge un animal.
Et donc moi, l'otaku, je suis supposé kiffer gravement ces trucs-là et cultiver mon amour de leur culture et de leur pays à travers leur talent, c'est ça ?
Je pense que vous avez pris mes oreilles pour des écoutilles à merde.
La bonne nouvelle, c'est que j'ai compris que je ne suis PAS un otaku. Je n'ai AUCUN point commun avec les décérébrés qui s'extasient sur des anime pourris où le fan service a banni la notion même de narration, sur des manga où la présence de 10 assistants n'empêche pas la comparaison avec mes délires graphiques du baccalauréat, et qui acceptent de payer, d'applaudir ou de bouger sur de la musique moins bonne que celle des simples démos que j'enregistre quand j'ai 10 minutes de libre.
dimanche 15 novembre 2009
Robert Patrick fait son Senbei.
Parce qu'il y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui se sacrifient pour la nation en s'enfilant des merdes asiatiques.
Je vais donc vous parler aujourd'hui de Kung-Fu Chefs, film à classer dans la catégorie "ces réalisateurs qui ne doutent de rien". Si. Quand t'es Chinois et que tu veux faire un film sur la cuisine et le kung-fu, ou bien tu sais que tu vas faire mieux que Tsui Hark et son Festin Chinois (bonne chance, mec !), ou bien t'es vraiment un gars qui doute de rien si tu t'entêtes à réaliser un film qui souffrira inévitablement de la comparaison.
La seule raison pour laquelle je me suis enfilé ce nanar est évidemment la présence de ma copine Kago Ai, dont vous savez déjà tous à quel point j'apprécie sa reconversion en prostipute.
D'aucuns lui préféreront cependant la présence du légendaire Sammo Hung, le Steven Seagal Chinois (= j'ai une seule expression dans mon jeu d'acteur).
Démonstration interactive : toi aussi, devine à quelle émotion correspond l'expression de Sammo Hung (réponse en passant la souris sur l'image, comme d'hab') !
Ce film était avant tout l'occasion de me faire une idée des talents d'actrice de Kago Ai, puisqu'il est hors de question que je me goinfre les productions Hello Project ou, pire, le dernier Jû-on, vu comment je m'étais chié dessus en regardant le premier (d'ailleurs je te mets le lien du trailer, mais j'ai même pas osé le regarder, tu vois comment je suis une grosse flipette, en vrai).
Soyons honnêtes : elle joue exactement comme les Chinois qui l'entourent, c'est-à-dire comme une merde. Ça, c'est un truc complètement rédhibitoire avec les films populaires chinois : les mecs peuvent pas sortir une ligne de texte sans gesticuler de partout ou sans faire une grimace improbable. A croire que le critère pour réussir un casting en Chine, c'est d'avoir la Tourette. Sauf quand t'es une femme, évidemment : si ton physique convient, ton hystérie génétique te garantit le rôle.
Tout est surjoué et t'as juste envie de mettre une grosse tarte à tout le monde.
Non mais checke-moi ces gueules de con :
Vraiment horripilant d'un bout à l'autre, même les scènes de cuisine sentent la cheaperie des cadreurs qui n'ont jamais filmé ne serait-ce qu'une émission culinaire.
Au final, une seule scène à sauver : celle où Ai se suspend à un luminaire pour se jeter à corps perdu sur un méchant.
Et un gros plan sur ses seins qui débordent. Pfff...On se motive comme on peut...
Verdict : pathétique. 1/5
Je vais donc vous parler aujourd'hui de Kung-Fu Chefs, film à classer dans la catégorie "ces réalisateurs qui ne doutent de rien". Si. Quand t'es Chinois et que tu veux faire un film sur la cuisine et le kung-fu, ou bien tu sais que tu vas faire mieux que Tsui Hark et son Festin Chinois (bonne chance, mec !), ou bien t'es vraiment un gars qui doute de rien si tu t'entêtes à réaliser un film qui souffrira inévitablement de la comparaison.
La seule raison pour laquelle je me suis enfilé ce nanar est évidemment la présence de ma copine Kago Ai, dont vous savez déjà tous à quel point j'apprécie sa reconversion en prostipute.
D'aucuns lui préféreront cependant la présence du légendaire Sammo Hung, le Steven Seagal Chinois (= j'ai une seule expression dans mon jeu d'acteur).
Démonstration interactive : toi aussi, devine à quelle émotion correspond l'expression de Sammo Hung (réponse en passant la souris sur l'image, comme d'hab') !
Ce film était avant tout l'occasion de me faire une idée des talents d'actrice de Kago Ai, puisqu'il est hors de question que je me goinfre les productions Hello Project ou, pire, le dernier Jû-on, vu comment je m'étais chié dessus en regardant le premier (d'ailleurs je te mets le lien du trailer, mais j'ai même pas osé le regarder, tu vois comment je suis une grosse flipette, en vrai).
Soyons honnêtes : elle joue exactement comme les Chinois qui l'entourent, c'est-à-dire comme une merde. Ça, c'est un truc complètement rédhibitoire avec les films populaires chinois : les mecs peuvent pas sortir une ligne de texte sans gesticuler de partout ou sans faire une grimace improbable. A croire que le critère pour réussir un casting en Chine, c'est d'avoir la Tourette. Sauf quand t'es une femme, évidemment : si ton physique convient, ton hystérie génétique te garantit le rôle.
Tout est surjoué et t'as juste envie de mettre une grosse tarte à tout le monde.
Non mais checke-moi ces gueules de con :
Vraiment horripilant d'un bout à l'autre, même les scènes de cuisine sentent la cheaperie des cadreurs qui n'ont jamais filmé ne serait-ce qu'une émission culinaire.
Au final, une seule scène à sauver : celle où Ai se suspend à un luminaire pour se jeter à corps perdu sur un méchant.
Et un gros plan sur ses seins qui débordent. Pfff...On se motive comme on peut...
Verdict : pathétique. 1/5
dimanche 8 novembre 2009
Oreiller d'herbes absolues, ou bien ?
J'étais tranquillement en train de bosser tout en écoutant ma playlist en mode shuffle, quand tout à coup me tombe dans les oreilles la chanson "Poussée par le vent" (la version single) d'Atlantique, dont les moins de 20 ans ne peuvent connaître ni ses mains, ni ses cheveux, ni ses seins.
Et là, tu le crois : Atlantique, elle a sûrement beaucoup joué avec sa Megadrive, parce que sa chanson c'est JUSTE du Yûzô Koshiro, mais genre je te pompe la batterie, les percussions et bien sûr la ligne de basse, copypasta power !
Je vous mets au défi d'écouter les premières secondes de ce morceau et de pas croire que vous venez de commencer une partie de Streets of Rage !
Spéciale dédicace à Kikinawak :
Et là, tu le crois : Atlantique, elle a sûrement beaucoup joué avec sa Megadrive, parce que sa chanson c'est JUSTE du Yûzô Koshiro, mais genre je te pompe la batterie, les percussions et bien sûr la ligne de basse, copypasta power !
Je vous mets au défi d'écouter les premières secondes de ce morceau et de pas croire que vous venez de commencer une partie de Streets of Rage !
Spéciale dédicace à Kikinawak :
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