lundi 29 juillet 2013

Piège en haute mer


Ce week-end, session de rattrapage pour votre serviteur, que le devoir avait éloigné à la dernière minute d'une soirée organisée par mon-ami-DJ-qui-fait-des-soirées-qui-butent.
C'est-à-dire que les sauteries sur un bateau, à moins d'être Ian Thorpe, tu peux difficilement te permettre d'arriver en retard.
Et quelque part c'est tant mieux, puisque ce week-end le temps était juste magnifique. Je veux dire : magnifique quand t'es sur un bateau, pas magnifique quand tu cuis et que tu dégoulines dans ta piaule, évidemment.
Puisqu'on proposait à ces demoiselles une boisson gratuite si elles venaient en maillot de bain, tout le monde avait donc préparé son petit bikini, même s'il a fallu parfois attendre une bonne mise en route du cycle de Krebs pour s'en rendre compte.
Tu comprends, être en maillot de bain sur un bateau au milieu de la mer, c'est hazukashii.


1) Les lois de l'attraction.

Robert Patrick, homme de principe, champion du tri sélectif, te rappelle la règle de base : ne choisis JAMAIS ta proie en début de soirée.

Encore une fois, l'expérience me donna raison : la petite mignonne avec sa jupe jaune, c'est un miracle si elle a déjà embrassé un garçon, la bonnasse qui t'en met plein la vue avec sa tenue ultra sexy est en fait un ladyboy qui sait pas danser correctement et n'est là que pour prendre des poses qui garniront ses albums Facebookattention whore en plein effet – le soutif rembourré comme il se doit et la fesse droite qui ressemble à la joue gauche de Lemmy Kilmister.
Globalement, méfions-nous des filles qui arborent un rouge à lèvres ROUGE. Toujours.

La petite idole avec ses couettes et sa robe en coton bleu, en revanche, il a suffi que le hunter du jour (nous y reviendrons) la lui déboutonne et la pousse un peu pour qu'elle aille s'encanailler sur la scène, allant jusqu'à arborer les mêmes billets dans son charmant maillot de bain blanc que celle dont c'était le boulot. Une variante du mikujikake, si tu préfères.


Après, bien sûr, tu as la grande serveuse avec des jambes interminables, une dent en moins et une jolie poitrine, qui gardera sa chemise pendant toute la session, et la petite qui met 2 plombes à se désaper, mais quand elle est partie y a plus rien qui l'arrête.

Globalement, intéressons-nous aux petites. Toujours.


D'ailleurs Senbei a immédiatement repéré les mêmes filles que moi, indépendamment de leur exposition ou de leur tenue, donc ça corrobore.


2) 100% des gagnants ont tenté leur chance.

Le héros du jour, c'est le chasseur, rentré bredouille mais impressionnant dans sa ténacité. TOUTES les filles, il les tentait.
Stratégie d'autant plus habile que :

a) l'alcool réchauffe les cœurs.
b) tu le sais déjà : au Japon l'alcool permet aussi toutes les audaces du moment.
a) t'es sur un bateau au large pendant 2 heures, tu peux pas t'échapper.

Insistant, tactile, mais jamais plus lourd que ça, du grand art. Nous lui devons le dévergondage de l'Idole, "quand même !", alors moins de quolibets et plus de gratitude, s'il vous plaît.


3) Éthologie.

Les gens sont venus pour s'amuser et danser, certes, mais le côté social ne peut décemment pas rester en retrait dans cet "ascenseur" maritime où la promiscuité dispute l'intimité à l'alcool.
Nous observerons donc :
- une frénésie gagnant les participants au fur et à mesure que le temps passe, que la chaleur, la musique et l'alcool produisent leurs effets. C'est bien pour ça que je t'ai dit de ne JAMAIS choisir ta proie en début de soirée. Les filles, c'est comme le vin : faut laisser s'aérer pour avoir le vrai goût.
- une exposition épidermique proportionnelle à l'estime de soi ; c'est ainsi que des filles aux cuisses vérolées ou aux épaules brûlées au 3è degré ne se poseront même pas la question de savoir s'il faut s'exposer ou pas, le statut de DJ faisant de toi la reine de la journée de toute façon, ta démarche de pute qui avance en croisant les jambes s'avérant un palliatif suffisant, le cas échéant. Même phénomène chez les hommes, où les T-shirts tomberont chez ceux qui s'estiment répondre aux critères du physique de mâle dominant. Certains garderont étonnamment leur débardeur, malgré une pratique sportive quotidienne avérée. Plus que le corps, l'IMAGE du corps. Toujours.
- aucune formation de couple, et d'ailleurs aucun couple tout court. Les dimanches de couples, c'est toujours mieux employé à piétiner chez IKEA qu'à danser sur un bateau avec des meufs en bikini qui se font arroser au pistolet à eau, toi-même tu sais.
- une morgue indécemment exposée à tous les passagers des navires de plaisance que nous croiserons, parce nous on est des jeunes, on met le dawa avec des meufs bourrées qui se trémoussent et du gros son, le tout pour une bouchée de pain, alors ta croisière de pépé-mémé qui coûte une blinde, juste tu dois avoir trop la rage donc on en rajoute. #YOLO !

4) En résumé.

Côté pile :


Côté face :

 
 
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